142. UN RAPPEL !

                      

                     UN RAPPEL !

          Parfois il est bon de s’adresser spécialement à ceux qui ne savent pas vraiment ce que c’est que l’Evangile de la grâce de Dieu. Cet article n’est donc pas adressé à nos lecteurs habituels… Mais un rappel est toujours utile pour tous, de plus on ne se lassera jamais d’entendre répéter cette bonne nouvelle du salut, car elle est toujours rafraîchissante même si nos paroles sont bien pauvres et maladroites pour la présenter. Et vu que le grand apôtre des Gentils dit :« qui est suffisant pour cela ? », que dirons-nous, nous les ouvriers de la onzième heure ?

 

     « Par ton nom, ô Jéhovah, tu me vivifieras, par ta justice tu sortiras mon âme de l’angoisse » Ps. CXLIII : 11 (version espagnole R/V). Ou dans la version Darby : « A cause de ton nom, ô Éternel ! fais-moi vivre ; dans ta justice, fais sortir mon âme de la détresse ».

     Il y a souvent dans l’AT des versets courts qui contiennent en peu de mots l’essentiel de la doctrine évangélique, et ce verset 11 en est un exemple typique et merveilleux. Il se divise en 2 propositions qui décrivent précisément 2 aspects différents, et même dans beaucoup de cas, 2 moments différents de la vie du chrétien biblique véritable. Nous pourrions dire aussi que ce verset fait entrevoir 2 doctrines essentielles de la religion protestante qui sont la régénération spirituelle et la justification par la foi. Mais finalement qu’est-ce que la doctrine dans ce domaine précis, sinon l’explication de la vie spirituelle du croyant. La doctrine sans la régénération spirituelle peut être comprise sur tous les points, mais elle ne peut être assimilée ou appréciée à sa juste valeur, et surtout elle ne peut sauver personne ! Quiconque sort d’un institut ou d’un séminaire théologique peut discourir sur toutes les branches de la théologie. Néanmoins ceux qui connaissent bien la doctrine chrétienne, mais n’ont pas reçu le don de la vie éternelle, sont semblables à des aveugles qui ont appris que l’arc en ciel possède plusieurs couleurs, ou à des sourds qui peuvent lire une partition musicale sur le papier mais n’ont jamais pu l’écouter. Comme disait Luther : la connaissance des langues ne peut donner la compréhension du texte biblique, seuls les chrétiens qui possèdent l’Esprit de Christ peuvent la comprendre réellement. Analysons donc ce verset à la lumière de la vie qui est en nous, à la lumière de l’Esprit qui nous a fait goûter, expérimenter la réalité que déclarent ces 2 propositions.

    « Par ton nom, ô Jéhovah, tu me vivifieras ».

      Voilà le premier pas et le plus important de notre existence, voilà le premier pas qui nous fait entrer sur le Chemin de la vie éternelle. Comme dit notre Seigneur Jésus : « la vie éternelle c’est qu’il te connaisse Toi le Dieu et véritable et Jésus-Christ que tu as envoyé ». Evidemment dans l’AT le nom de Jésus n’avait pas été révélé. Il y avait plusieurs noms pour l’Eternel, mais le nom principal de Dieu le Fils était inconnu. (Les lettrés connaissaient le nom d’Emmanuel, toutefois ce n’est pas le nom que révèle le Saint-Esprit dans la dispensation de la grâce, et quant à la Trinité certains en avait une connaissance intuitive mais pas vraiment définie). Les Juifs connaissaient Dieu essentiellement sous le nom de « Iéhovah » (c’est la prononciation qu’ils utilisent encore aujourd’hui), et même bien avant la naissance des fils de Jacob, les hommes commencèrent à invoquer le nom de Jéhovah après que Seth engendrât Enosch (Gn. IV : 26). Il est regrettable que dans les traductions protestantes françaises le nom de Jéhovah ait été remplacé par un nom inventé par les hommes : l’Eternel. A ce niveau certaines traductions catholiques ont été plus fidèles car elles ont conservé le tétragramme et l’ont rendu sous le nom de Yahvé qui est tout aussi acceptable que le nom de Iéhovah ou Jéhovah.  Les excuses des traducteurs français sont diverses, mais ne justifient pas la suppression du tétragramme hébreu à cause d’une certaine incertitude sur les voyelles. La version protestante classique anglaise (la KJV) contient le nom de Jéhovah ou Jah occasionnellement, et la traduction protestante classique espagnole l’utilise systématiquement, car Casiodorio de Reina et Cipriano de Valera rejetèrent l’excuse des rabbis qui par superstition avaient interdit aux Juifs de prononcer le nom de Iéhovah et l’avait remplacé par « Seigneur » (Adonaï), tout comme le firent plus tard les réformateurs français en utilisant « Eternel » … Mais pour nous les Chrétiens, Dieu se révèle en premier lieu sous le nom de Jésus-Christ et non sous le nom de Jéhovah « car il n’y a pas d’autre nom donné sous le ciel par lequel nous devions être sauvés » dit l’apôtre Pierre. Il est évident que les croyants de l’AT étaient sauvés comme nous par la foi dans le même Dieu, car il devait croire en Jéhovah qui enverrait la descendance de la femme qui écraserait la tête du serpent antique (ancien ?) (Gn. III : 15). Cette postérité de la femme se faisait de plus en plus précise au cours des siècles jusqu’à savoir de quelle tribu il devait venir (Gn. XLIX : 10), dans quelle ville il devait naitre (Mi. V : 2), et quelle serait la gloire de son exaltation (Psaume 110), tout comme la profondeur de son humiliation (Psaume 22). Tout se précisait de plus en plus mais le nom restait inconnu, et donc ces croyants n’avaient pas les privilèges que nous avons aujourd’hui comme dit Hb. XI : 39, 40 : « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection ». Mais quelle que soit l’époque il faut connaître le nom du Dieu véritable pour être héritier de la vie éternelle. Maintenant que la connaissance du Dieu véritable est devenue bien plus précise que celle qu’avait les croyants de l’AT, ce n’est plus par le nom de Jéhovah que l’on devient héritier de la vie éternelle mais par le nom de Jésus. Donc nous pouvons dire aujourd’hui : « Par ton nom, ô Jéhovah-Jésus, tu nous vivifieras » !

     Evidemment la nouvelle vie n’est pas le résultat d’une formule magique mais le résultat de l’œuvre du Saint-Esprit dans la personne ; processus qui culmine avec la révélation du nom de Jésus le Seigneur et Sauveur de l’humanité. Mais qu’est-ce que le nom d’une personne ? C’est tout simplement l’identification de la personne. Beaucoup s’imaginent que le nom de Dieu a un pouvoir inhérent. C’est le propre de la superstition que l’on trouve chez les messianiques qui ne veulent pas prononcer le nom de Jésus dans une langue vernaculaire, sinon uniquement dans la langue hébraïque. C’est aussi le même esprit de superstition qui fait que les Juifs encore aujourd’hui ne prononcent presque jamais le nom de Iéhovah, et a entraîné par conséquent la suppression du tétragramme dans la plupart des traductions de la Bible, comme nous l’avons dit plus haut. Tout cela étant fait sous le couvert d’une soi-disant sainte révérence. Mais ce qui importe ce n’est pas la prononciation d’un nom, sinon la connaissance de la personne qu’il désigne, et ce dans le plan humain comme dans le plan divin. Prenons un exemple pour illustrer ceci.

      Nous connaissons tous aujourd’hui le nom de Donald Trump. Or supposons que Donald vienne faire une visite dans votre ville. Il passe devant la foule et beaucoup crient son nom (en bien ou en mal). Il est habitué à ce qu’on crie son nom et cela ne l’arrête pas sur le parcours officiel. Mais supposons que vous êtes un vieil ami personnel de Donald, et que depuis des années vous ne vous êtes pas vus et donc vous l’appelez par son nom lorsqu’il passe devant vous. Eh bien il reconnaît votre voix, arrête le cortège officiel, et il y a un changement dans son programme officiel à cause d’une personne qui le connaît véritablement, comme un ami et non comme une personnalité politique internationale.  C’est essentiellement la même chose avec le nom du Seigneur. Celui qui connaît personnellement Dieu, car il s’est révélé à lui par le Saint-Esprit, et l’invoque sincèrement, est sûr d’avoir toute son attention et des réponses à ses prières. Il y a bien sûr beaucoup de gens qui savent qu’il y a un Dieu et le connaissent sous le nom de Jésus-Christ, car cette connaissance se trouve dans la culture qui l’entoure ou au sein de sa famille, et ils invoquent Dieu de temps à autres, et parfois le Seigneur répond à leurs clameurs, tout comme Il répond aux croassements de la nichée du corbeau quand la faim se fait sentir (Job XXXVIII : 41). Mais ces gens-là n’ont pas une relation personnelle avec Dieu, c’est simplement en cas de besoin, d’urgence. Le croyant né de nouveau lui a une relation personnelle avec Dieu. Elle n’est peut-être pas très constante mais elle est vraie car elle provient d’une révélation particulière de Jésus-Christ par le Saint-Esprit. Le nom de Jésus-Christ dans ces cas-là correspond à une Personne qui un jour a été rencontrée en esprit et par l’Esprit. Notre Dieu est un Dieu historique, que ce soit au niveau des nations comme des hommes. Au niveau personnel il y a donc une histoire particulière et unique entre Dieu et le croyant véritable, mais elle a un trait commun à tous les croyants sans exception et c’est cette révélation interne de Jésus-Christ par le Saint Esprit. Or cette révélation qui s’effectue de façon différente selon chaque cas, a aussi un trait commun dans tous les cas et sans exception, et c’est qu’elle est accompagnée de la découverte de notre état misérable, incurable et intrinsèque de pécheur. Dans la grande majorité des cas l’Esprit nous révèle notre dépravation interne avant de nous révéler Jésus qui nous sauve justement du péché (Mt. I : 21), c’est pourquoi Jean le Baptiste est venu d’abord invitant à la repentance, et c’est pourquoi aussi Pierre dans son premier sermon public dit : « Repentez-vous » (Ac. II : 38) et le répète dans son second discours : « Repentez-vous et convertissez-vous » (Ac. III : 19). C’est le cours normal des choses, et quiconque prêche doit prêcher en premier lieu la repentance, et en second lieu le pardon du péché par Jésus-Christ. Mais il y a toujours des exceptions à la règle, et ce sont généralement des enfants qui croient en Jésus avant de voir leurs péchés… Quoique soit l’ordre dans la régénération d’un élu, il y a toujours cette rencontre horrible avec soi-même puisque nous nous rendons compte de notre état de pécheur et cette rencontre merveilleuse avec le Seigneur Jésus, puisque nous nous rendons compte qu’il est notre Sauveur, Celui qui nous sauve du péché ! A ce propos il est utile de rappeler que la régénération précède la révélation du péché et de la personne de Jésus-Christ dans notre conscience. En effet pour voir le péché en nous tel qu’il est réellement, et de même pour voir réellement qui est Jésus-Christ pour nous et en nous, il faut d’abord avoir des yeux pour voir, des yeux spirituels qui doivent être ouverts de façon surnaturelle par le Saint-Esprit. Ce qui veut dire que dans notre salut le Saint-Esprit ne commence pas par la révélation de la personne de Jésus-Christ sinon qu’il nous donne un cœur de chair au lieu du cœur de pierre que nous avons naturellement ; il nous transforme intérieurement en un clin d’œil, pour que nous puissions voir notre état de pécheur et la personne adorable de notre Seigneur et Sauveur. C’est d’ailleurs ce qui se passera au niveau physique au moment du Rapt quand le Saint-Esprit nous transformera en un clin d’œil pour que nous puissions voir face à face Jésus-Christ dans notre corps spirituel, car pour l’instant nous ne le voyons que d’une façon interne et notre corps physique est un voile qui nous obstrue la vue comme dit l’apôtre Paul. Mais une fois que l’esprit est vivifié le nom de Jésus est révélé et nous pouvons lire maintenant Ps. CXLIII : 11 de cette façon « A cause de ton nom, ô Jéhovah-Jésus, tu me vivifieras ». En effet la régénération spirituelle et la révélation du nom de Jésus sont les 2 faces d’une même monnaie. Néanmoins cette joie du salut, ce pardon de nos péchés ressenti dans notre âme et dans notre esprit à notre nouvelle naissance ne peut durer longtemps sans la doctrine correcte car le péché demeure en nous après la conversion, et ce jusqu’au jour de notre mort, ou du Rapt ! Le fait est qu’après un certain temps le nouveau-né en Christ commettra de nouveau un péché, et cela le peinera profondément et ne passera plus inaperçu, ou pire encore cela ne pourra plus le faire rire comme autrefois. Et les péchés qui suivront auront pour effet de créer une angoisse si pas permanente sous-jacente. Par conséquent, si la nouvelle vie peut être perdue du fait de nos péchés ultérieurs à la conversion, alors qui peut se réjouir dans le Seigneur tous les jours comme nous l’ordonne Phil. IV : 4 ? C’est pourquoi la deuxième partie du verset 11 nous dit :

      « …par ta justice tu sortiras mon âme de l’angoisse ».

     Beaucoup de nos jours veulent vivre une vie chrétienne basée sur leurs expériences passées, mais cela n’est pas le fondement de notre foi et de notre paix. Evidemment l’essentiel c’est d’avoir reçu la nouvelle vie, et cela est une expérience unique. Mais tout comme un nouveau-né doit s’alimenter du lait maternel, puis de nourriture solide afin de devenir un homme bien- portant, pareillement un nouveau-né en Christ a besoin du lait non frelaté de la Parole de Dieu, c’est-à-dire qu’il doit assimiler les rudiments de la foi protestante pour croître de façon saine, et arriver à la parfaite stature de l’homme en Christ. En effet le chrétien qui reste dans l’ignorance doctrinale crasse du catholicisme ou dans l’erreur de l’arminianisme ne peut avoir la joie du salut, et donc son âme est dans l’angoisse, a un moment ou à un autre, et dans une angoisse inutile car le salut ne se perd pas. Dieu nous sort de cette angoisse par l ‘Evangile pur ; celui de la justification par la foi, sans absolument aucune œuvre de notre part. (Evidemment le protestant né de nouveau qui sait qu’il a la vie éternelle passe aussi par certaines angoisses, mais ce n’est pas l’angoisse d’être envoyé en enfer, c’est plutôt l’angoisse de ne pas être a la hauteur de sa vocation et de son élection et celle-ci est commune à tous les élus sans exception !)Hélas beaucoup s’imaginent que le salut se maintient par nos bonnes œuvres, par notre piété, par nos efforts dans la sanctification, mais cela est un faux évangile.  Le vrai évangile est en premier lieu une question de justice car comme dit la Parole de Dieu : « Justice et jugement sont la demeure de Ton trône ».  La justice de Dieu réclame le châtiment du transgresseur de Sa loi, et comme tous ont péché, tous sont donc condamnés par la loi qui stipule : « Ame pour âme, œil pour œil et dent pour dent. L’âme qui pèche, celle-là périra ». La justice de Dieu ne se satisfait pas par de bonnes œuvres, par une grande piété, par un grand amour. La justice de Dieu réclame la mort du coupable ; que le pécheur meurt et aille en enfer. Rien d’autre ne peut satisfaire la justice divine. C’est pourquoi le Verbe s’est fait chair afin de mourir, et descendre en enfer à notre place. L’Evangile ce n’est pas une question d’imitation mais de substitution ; soit tu payes tes pots cassés soit tu trouves quelqu’un qui les paye à ta place ! Dès que tu as dit ton premier mensonge, disons à 6 ans, tu t’es constitué pécheur actif et ton premier délit a été inscrit sur le livre qui va enregistrer (inscrire ?) tous tes péchés et qui va être ouvert au jour du jugement (Ap. XX : 12). Avant ce premier péché tu étais déjà un pécheur par nature, par héritage, par imputation comme tout descendant d’Adam qui vient à ce monde. Mais jusqu’à ce que l’enfant pèche la 1ere fois, volontairement, consciemment, la grâce de Dieu le couvre juridiquement de la même façon en fait que le chrétien né de nouveau. C’est pourquoi Jésus dit : « si vous ne devenez pas comme des enfants vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt. XVIII : 3) … Mais nous n’allons pas entrer maintenant dans le thème du salut des petits enfants.

     Donc la base de l’Evangile est juridique, et c’est une question de substitution légale, d’imputation de charges sur la tête du juste afin que le coupable soit non seulement acquitté mais encore justifié. Jésus a donc payé d’une seule traite tous nos péchés, et Dieu qui est juste ne peut redemander un second paiement puisque le salaire du péché c’est la mort et Jésus est mort pour nos péchés. Homme pour homme, Jésus pour toi, et pour nous tous qui croyons en lui. Evidemment pour ceux qui croient de tout leur cœur non seulement que Jésus est mort et ressuscité sinon qu’il est Dieu fait homme, car s’il était seulement homme il ne pourrait payer que pour 1 seul homme, mais étant Dieu sa mort a une valeur infinie.  De plus, Il est ressuscité pour notre justification, car s’il était encore en enfer cela signifierait que le prix n’a pas encore été payé ; sa résurrection est la preuve et le résultat du paiement total pour nos péchés. Donc nous pouvons dire avec le psalmiste : « par ta justice tu sors mon âme de l’angoisse ». Il n’y a plus d’angoisse pour le croyant qui a compris que sans effusion de sang il n’y a pas de rémission des péchés et donc vu que le Juste Jésus a versé son sang pour l’injuste, et que l’Innocent a pris volontairement la place du coupable, nous nous écrions avec l’apôtre Paul : « Grâces soit rendues à Dieu pour Jésus-Christ notre Seigneur » (Ro. VII : 25) et notre Rédempteur !

    Il n’y a pas d’autre façon de chasser l’angoisse quant à notre salut éternel que de baser notre espérance sur l’œuvre d’autrui, et cet autrui n’est nul autre que Jéhovah-Jésus. Celui qui sait que Jésus est mort à sa place, qu’il est descendu en enfer a sa place et qu’il en est remonté pour s’assoir à la droite du Père comme son représentant et intercesseur n’a plus aucune angoisse quant à l’éternité de son âme. Evidemment pour arriver à cette conviction du salut par Jésus-Christ crucifié et ressuscité, il ne suffit pas de répéter le credo de Nicée ou une prière de conversion élaborée par un évangéliste. Même une conversion extraordinaire ou dramatique ne garantit à long terme que véritablement un croyant est né de nouveau. La seule chose qui garantit que Jésus est la rançon pour mes péchés, qu’il véritablement mon Seigneur et Sauveur personnel, c’est un processus régulier de sanctification. On connait l’arbre a ses fruits et tout bon arbre ne peut donner que de bon fruits. Et donc là, interviennent nos œuvres personnelles. Ce sont elles qui garantissent que nous avons effectivement reçu le salut gratuit de Dieu. Le salut gratuit par la foi produit des bonnes œuvres, et s’il ne les produit pas de façon régulière le frère Jacques nous dit : « la foi, si elle n’a pas les œuvres est morte en elle-même » (Jc. II : 17). On est sauvé sans aucune bonne œuvre de notre part pour faire de bonnes œuvres. Le salut produit nos bonnes œuvres mais nos œuvres ne produisent jamais le salut. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, et c’est ce que font toutes les fausses religions disant qu’il faut faire des bonnes œuvres pour atteindre le salut, alors que l’Evangile de la grâce est tout à fait le contraire : il faut être sauvé pour pouvoir faire des bonnes œuvres qui en plus de glorifier Dieu, et d’aider les autres, nous confirment véritablement notre foi, et donc notre salut. Lecteur as-tu reçu cette foi dans ton cœur ? Et si tu crois l’avoir reçue, l’as-tu vue croître et peu à peu transformer ta vie en pureté en patience et en espérance ? N’oublie pas : « Le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais pouvoir » (1 Co. IV : 20) !

     Sola Fide !