172. COMME JONAS

 « Le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » (Ap. XIX : 10).

     Voilà maintenant 1 an environ que le monde et donc l’OMS ont cessé de terroriser les populations en leur faisant croire qu’il y a eu une pandémie. Evidemment ils suggèrent fortement en même temps qu’il en viendra bientôt une autre pire que la précédente…  Aujourd’hui la vérité  a éclaté, et ce, même au sein d’une petite session du parlement de l’UE. ( Voir : https://www.youtube.com/watch?v=DJoi4hGpqa8). En effet le docteur David Martin a récemment exposé les faits concernant le complot Covid à un petit groupe de parlementaires européens. Ce fut un discours précis avec des faits, des dates, et des noms ; le tout était irréfutable, et les parlementaires applaudirent son exposition des faits selon lesquels la grippe chinoise serait une arme biologique et que tout a été soigneusement planifié. Néanmoins ces mêmes parlementaires sont tous vaccinés et ont leur certificat de vaccination ! L’exposition lumineuse du docteur Martin ne laissait aucun doute sur le fait que la soi-disant pandémie n’était qu’un complot international. Mais les raisons de ce complot ne furent pas données. C’est le propre des incroyants intelligents qui nous expliquent comment se produit un éclair, mais jamais pourquoi il tombe sur la tête d’une personne ! La seule chose plausible qu’il suggéra quant aux raisons de ce complot, fut les gains astronomiques qu’il produisit pour l’industrie pharmaceutique. Néanmoins nous n’allons pas reprocher cela à un incroyant ; c’est déjà bien que certaines personnalités dans le domaine scientifique prouvent ce complot de façon irréfutable. Ils voient et comprennent comment le bâton nous brise le dos ; ils arrivent même à voir celui qui l’utilise, (comme Fauci ou Gates en ce cas précis), mais n’arrivent pas à voir plus loin. Car l’homme naturel ne perçoit pas les choses qui proviennent en définitive de la main de Dieu (1 Co. II : 14).

     Au contraire l’homme spirituel juge de tout, et par conséquent peut percevoir le plan de Dieu derrière les évènements (v.15). Il voit que Fauci est un jésuite de type adjoint-temporel et que derrière lui et l’industrie pharmaceutique il y a l’Antichrist romain qui tire les ficelles. Le but étant de préparer la scène internationale, de déblayer le terrain, pour la montée au pouvoir de l’Antichrist eschatologique qui s’effectuera après le Rapt.  Tout cela nous l’avons exposé longuement dans ce site depuis quelques années. Nous n’allons donc pas revenir sur le plan diabolique de Rome, de la Bête au 7 têtes et 10 cornes. Mais nous allons nous fixer plutôt sur l’esprit de la prophétie qui caractérise les croyants nés de nouveau, et instruits par le Saint-Esprit pour comprendre la prophétie et les jours que nous sommes en train de vivre.

     L’esprit de la prophétie ne fait pas de nous des prophètes car il n’y a plus de prophètes depuis que les Ecritures complètes sont disponibles, c’est-à-dire peu de temps après le décès que l’apôtre Jean… Evidemment tous les prophètes avaient l’esprit de la prophétie, mais l’esprit de la prophétie n’est pas seulement le fait de recevoir une prophétie de la part de Dieu pour la communiquer au peuple. C’est aussi comprendre la prophétie que Dieu nous donne. Or Dieu nous a donné toutes les prophéties dont nous avons besoin jusqu’au retour de notre Seigneur Jésus en gloire, dans les 66 livres des saintes Ecritures. Tous les croyants nés de nouveau ont l’esprit de la prophétie en eux ; car tout chrétien né de nouveau témoigne au minimum que Jésus-Christ est son Seigneur et son Dieu (Jn. XX : 28). Or le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie (Ap. XIX : 10). Néanmoins c’est une chose que d’avoir l’esprit de la prophétie et c’en est une autre que de l’exercer ! Tout comme c’est une chose que d’avoir un compte en banque bien rempli et autre chose que d’avoir des victuailles fraîches et abondantes à la maison ! Celui qui a de l’argent peut se fournir une nourriture abondante ; encore faut-il qu’il sorte cet argent de sa poche ou de son compte en banque, et qu’il aille au magasin ou au marché… Etant chrétiens nés de nouveau nous sommes détenteurs de la position la plus privilégiée qui existe dans tout l’univers, que ce soit sur terre ou dans les lieux célestes. Néanmoins exercer les pouvoirs que confère ce privilège d’avoir été faits enfants de Dieu est une autre question. Pour ce qui est de l’esprit de la prophétie, nous pouvons l’exercer si nous étudions la prophétie dans les Ecritures de la manière que nous indique le Saint-Esprit.  Or en cette dernière génération la connaissance théologique est en pleine croissance dans le domaine de l’eschatologie. Notre Dieu est un Dieu d’ordre et il suit un ordre particulier et approprié pour l’accroissement de la connaissance dans l’Eglise militante au cours des siècles. L’apologie fut la science en plein essor au départ de l’ère chrétienne avec son dogme de la Trinité ; puis la sotériologie au temps de la Réforme avec son dogme de la foi. Et maintenant c’est l’eschatologie au temps de la dernière génération, avec son dogme millénariste.

     L’esprit de la prophétie aujourd’hui ne se manifeste pratiquement que chez les millénaristes. Nous disons bien « aujourd’hui » car Wycliffe et les réformateurs 150 ans plus tard, bien qu’ils fussent tous amillénaristes, avaient enfin compris que le pape est l’Antichrist. Et ceci vient bien de l’esprit de la prophétie que nous donne le Saint-Esprit… Mais aujourd’hui c’est au sein du millénarisme qu’on peut comprendre les prophéties concernant la seconde venue de notre Seigneur Jésus-Christ.

     Maintenant il faut toujours avoir à l’esprit que la connaissance enfle si elle reste de la théorie et si elle n’est qu’une carte d’affilié à une sorte de club d’intellectuels qui se croient spirituels parce qu’ils se penchent sur la Bible… La doctrine a pour but d’expliquer comment vivre la vie qui nous a été donnée au moment de notre régénération. Sans elle, il est impossible de croître (1P. II : 2, 3), et de devenir un chrétien mûr et utile à son Seigneur, à ses frères et à ce monde qui est dans les ténèbres, et dont nous sommes la lumière par le Christ qui habite en nous (Mt. V : 14). En résumé la doctrine sans application pratique tend à la vanité, et la pratique de la vie chrétienne sans doctrine tend au délire mystique.

     Maintenant, revenons au discours du docteur Martin durant cette session parlementaire de l’UE. Nous nous rendons compte par cela de l’utilité pratique d’une connaissance eschatologique millénariste bien fondée. En effet après des années de recherches, d’analyses, d’enquêtes, il arrive, (comme d’autres scientifiques tels que Luc Montagnier), à la conclusion qu’il y a anguille sous roche dans cette soi-disant pandémie. Ces scientifiques athées ou agnostiques par leur connaissance scientifique ont bien compris que la grippe chinoise a été fabriquée dans un laboratoire et que c’est donc une arme biologique. Cela les amène donc à se poser des questions sur tout le mensonge médiatique mis en branle, et sur les réelles intentions des gouvernements et de l’OMS. Mais ils ne peuvent aller plus loin avec tout leur savoir. Et finalement ils restent perplexes tandis qu’une audience vaccinée (ou plutôt empoisonnée) les applaudit sur le moment, bien qu’elle reste tout aussi aveugle quand viendra la prochaine alerte mondiale sur un danger imaginaire. Sera-ce une autre « plandémie », ou une attaque des extraterrestres ? Dieu seul sait la fable que le diable leur fera débiter sur les ondes… En revanche nous, les fondamentalistes millénaristes, n’ignorons pas les machinations du diable (2 Co. II : 11). Nous avons compris dès le départ que cette pandémie était un gros mensonge, et que derrière l’OMS, les services de santé et les gouvernements, c’était l’Antichrist romain et le diable qui préparaient le terrain pour instaurer le règne de l’homme du péché qui s’établira après le Rapt. Un proverbe populaire dit qu’un homme averti en vaut 2 ; et un autre dit qu’un homme averti ne meurt pas dans la bataille. Etant avertis des machinations du diable par le Saint-Esprit qui nous a donné de comprendre, par les Ecritures, les jours que nous vivons, et des dangers qui nous menacent, pour le moins nous ne mourrons pas d’une injection du docteur Goebbels ! Mais c’est une piètre consolation, indigne d’un soldat du Christ. Et je crois qu’il y a quelques enseignements à tirer de cette « plandémie »maintenant notoire pour des millions de personnes.

     La première chose à ne pas oublier c’est que nous avions raison et que cette plandémie n’était qu’un pas en avant vers la préparation du gouvernement futur de l’Antichrist. C’était aussi une sorte de test pour préparer psychologiquement les masses à la mise en circulation de la marque de la Bête. En effet le certificat de « vaccination », fut obligatoire durant quelques mois pour pouvoir acheter ou vendre dans un centre commercial ; et il fut accepté sans problème par les populations enténébrées par la propagande des mass-médias. Mais Dieu nous a placés en ce monde pour que nous soyons sommes la lumière de ce monde ; et notre lumière doit luire devant les hommes (Mt. V : 16). Evidemment beaucoup diront que la lumière c’est l’Evangile de la grâce de Dieu et le salut par la foi. Nous acquiesçons de tout cœur à cela. Néanmoins le salut de nos âmes n’est pas le but principal de la création ; le but principal de la création c’est la gloire de Dieu qui se manifeste dans notre salut  comme dit Ps. XXI : 5 : « Sa gloire est grande dans ta délivrance » (version Darby).  Et ce salut, bien qu’il fût effectué sur la croix quand notre Seigneur s’est offert comme sacrifice expiatoire pour nos péchés, ne sera complété en gloire qu’à la résurrection corporelle des saints. Ce salut, pour l’instant, n’est pas complet, même si la victoire finale est assurée par la mort et la résurrection de notre Seigneur. Notre Roi des rois doit voir le fruit du travail de son âme avant d’être satisfait (Es. LIII : 11). Et cela n’aura pas lieu avant qu’il ne s’assoie sur le trône de David à Jérusalem, et commence son règne millénial avec ses saints ressuscités et glorifiés à ses côtés. Donc l’Evangile de la grâce de Dieu c’est la Parole de la croix, mais l’Evangile de la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ c’est son retour triomphal et la destruction du dernier ennemi qu’est la mort. Il n’y a qu’un seul Evangile : c’est la bonne nouvelle que Jésus est mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification. Néanmoins cette bonne nouvelle implique et exige une gloire qui ne s’est pas encore manifestée, puisque la création entière soupire, gémit dans l’attente de la manifestation de la gloire des enfants de Dieu (Ro. VIII : 18 23). D’abord la croix et après la gloire ; mais la croix est le chemin à la gloire. Le but de la croix c’est la gloire de Dieu. Et cette gloire se manifestera parfaitement et complétement dans la destruction du royaume des ténèbres et l’établissement du royaume millénial de Jésus-Christ sur cette terre, puis du royaume éternel sur la nouvelle terre !  C’est pourquoi la première épître canonique qu’écrivit l’apôtre Paul fut très probablement adressée aux Thessaloniciens. (Et si ce n’est pas la première, c’est alors la deuxième après l’épître aux Galates)… Or cette première épître canonique de Paul nous révèle le mystère grandiose du Rapt typifié dans l’AT par l’enlèvement d’Enoch et d’Elie. La carta magna de l’Evangile fut l’épître aux Romains. Mais Paul fut poussé par le Saint-Esprit à révéler en premier lieu le mystère de l’Enlèvement de l’Eglise. C’est uniquement dans cette épître qu’il dit : « Je vous en conjure par le Seigneur que cette lettre soit lue à tous les saints frères ». Ce n’est pas une recommandation qu’il donne là ; c’est un commandement solennel qu’il donne ! Dans les autres épîtres il n’insiste pas pour qu’elles soient lues par tous, exceptée celle aux Colossiens ; car il voulut qu’elle fût lue aussi par les Laodicéens (Col. IV : 16). Mais alors ce n’est pas une injonction solennelle, c’est plutôt une recommandation. Ce thème du Rapt et de la seconde venue de Christ est présent dans la majeure partie de ses épîtres. Cependant, notons également que la seconde lettre canonique aux Thessaloniciens qu’il écrivit en l’an 51, probablement quelques mois après la première, traita aussi du thème de la seconde venue, révélant, cette fois, la montée de l’Antichrist eschatologique et sa destruction finale ( 2 Thes. II : 3 à 9). Considérant que les 2 premières épîtres canoniques que Paul écrivit durant son ministère apostolique, traitent de la seconde venue, comment ne pas voir aujourd’hui l’urgence qu’il y a de consoler nos frères qui souffrent, par l’espérance bénie de l’Enlèvement (1 Thes. IV : 18), et d’alerter ceux qui s’endorment dans leur confort ?

      Le mystère de l’iniquité, qui était à l’œuvre aux jours de Paul, a produit aujourd’hui la grande apostasie qui précède l’apparition de l’Antichrist eschatologique. Ce qui fait qu’à part quelques rares congrégations indépendantes et fidèles, il ne faut pas compter sur les églises protestantes pour avertir le monde de la colère de Dieu qui a commencé à se manifester. Et c’est justement à cause de l’Apostasie que la colère a éclaté « car c’est le moment ou le jugement va commencer par la maison de Dieu » (1P. IV : 17). Nous sommes assurément dans les jours de Noé, et il nous faut donc imiter Noé dans sa prédication. Or Noé condamna le monde par la construction de son arche. Celle-ci annonçait un cataclysme global, et ce durant sa vie (Hb. XI : 7). En construisant l’arche pour lui et sa famille, il montrait ainsi à sa génération qu’elle ne passerait pas sans qu’arrive le déluge universel. Or c’est exactement ce que le Seigneur a prophétisé pour la génération qui commencera à voir les signes de la fin (Mc. XIII : 29, 30) ; elle verra la fin cataclysmique, apocalyptique du temps des nations ! Comme Noé nous devons insister sur la destruction universelle qui va arriver bien avant la fin de ce XXIème siècle car les signes sont surabondants. Et comme Noé, il ne faut pas nous attendre à des conversions massives car, comme en ce temps-là, la méchanceté des hommes est à nouveau grande sur la terre, aujourd’hui ; et toutes les pensées de leur cœur se portent chaque jour uniquement vers le mal (Gn VI : 5). En Orient, dans les pays communistes et musulmans, la persécution est intense, sanglante. En Occident la décadence est telle que même à Sodome et Gomorrhe ils n’atteignirent pas le niveau de perversion sexuelle qu’on voit maintenant aux Etats-Unis ! Dans ces cas-là  Dieu dit : « La destruction est résolue, elle fera déborder la justice ». Néanmoins la plénitude des Gentils doit entrer dans l’arche de Christ avant que ne vienne la grande tribulation. Par conséquent notre devoir est de continuer d’annoncer la Bonne Nouvelle (Ro. XI : 26). Cela se fait bien souvent de façon solitaire, mais c’est encore un des traits caractérisés du ministère de Noé !  Nous avons cependant aujourd’hui un avantage que ne possédaient pas les générations passées. En effet nous avons une argumentation prophétique chargée qui accompagne notre prédication ! Evidemment on ne se sauve pas parce qu’on croit à la fin du monde et aux évènements prophétiques que la Bible expose. Les adventistes en sont l’exemple typique ; ils sont très connaisseurs en eschatologie, mais ils suivent un faux évangile qui les mène à la perdition… On se sauve uniquement par la Parole de la croix. Cependant, annoncer la colère de Dieu non pas dans l’éternité mais dans le présent peut avoir parfois des effets puissants sur ceux qui prêtent l’oreille.

      La majorité des incroyants s’imaginent qu’il n’y a ni résurrection ni Jugement final ; et leur parler du salut de leur âme est quelque chose de ridicule, ou d’insultant pour une créature qui croit qu’elle a évolué et non pas chuté ! Les incroyants ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ; leur existence se limite à leur petit monde. Et tant que leur petit monde se maintient, ils s’y accrochent et ne veulent rien savoir d’un nouveau monde. Mais rappelons-nous la prédication de Jonas.

     Jonas ne voulait pas prêcher aux Ninivites ; car il les haïssait ayant été informé par un prophète antérieur que les Assyriens un jour détruiraient Israël, le royaume du nord… Mais ayant été repris sévèrement par le Seigneur il dut se résoudre à aller prêcher à Ninive la seconde fois où la Parole de Jéhovah vint à lui (Jon. III : 1). Mais que prêcha-t-il ? L’essence de son message fut : « Encore 40 jours et Ninive sera renversée » (Jon. III : 4). Voilà ce qu’il cria dans les rues ! Evidemment les gens se rendirent compte qu’il était juif et donc que le Dieu d’Israël, qu’ils reconnurent alors comme le Dieu véritable, allait les détruire à cause de leurs péchés. Or même s’ils ne connaissaient pas la loi de Moïse, (et ils ne devaient pas compter sur Jonas pour la leur enseigner), les œuvres de la loi étaient inscrites dans leurs cœurs, leur conscience rendant témoignage de leurs actes iniques (Ro. II : 15).  Ils ne savaient pas grand-chose de l’enfer et de la condamnation éternelle, mais ils craignirent la destruction soudaine et catastrophique de leur existence présente. En fait ils craignirent Dieu et se repentirent quand le roi et ses grands publièrent un édit ordonnant au peuple de jeûner et de se repentir car la colère de Dieu allait venir dans 40 jours (Jon. III : 6 à 9). Cela ne veut pas dire que tous se repentirent véritablement, mais que tous s’humilièrent. La majorité certainement se repentit comme se repentit Acab (1 Rois XXI : 27 à 29)… Mais ne  doutons pas que certains se convertirent au Dieu véritable, au Dieu du prophète Jonas. Dieu était prêt à pardonner Sodome qui avait plus péché que Ninive s’il y trouvait 10 justes ; et on peut conclure que dans Ninive, qui n’avait pas atteint le niveau de perversion de Sodome, il pût y trouver un bon nombre de justes et épargna la ville.

     De nos jours en Occident les générations nées après 1968 sont pires que les gens de la Ninive d’autrefois. Car non seulement ils ne savent pas discerner leur droite de leur gauche (Jon. IV : 11), mais ils ne voient même plus la différence entre un homme et une femme ! La majorité n’a jamais ouvert une Bible ; et si certains l’ont ouverte, c’est en la considérant comme un livre de mythes antiques. C’est pourquoi, parlant en termes de responsabilité humaine et de moyen de grâce, l’annonce de la colère de Dieu prophétisée sur cette ultime génération peut être un argument puissant pour le repentir de ceux que Dieu a élus. Tout comme les habitants de Ninive, beaucoup peuvent être frappés par une prédication qui annonce la destruction prochaine de leur petit monde confortable. Les tremblements de terre se multiplient, le système financier tient debout par miracle au milieu des dettes astronomiques qui minent les nations, les émeutes, les guerres, la confusion, la maladie et la mortalité en hausse dues aux injections empoisonnées que promeuvent les autorités, tout cela inquiète de plus en plus les populations ! De plus, les explications mensongères que diffusent les mass-médias, tentant de faire croire que le problème est  simplement de type climatique, ne convainquent pas tout le monde aujourd’hui. La réalité s’impose peu à peu : et le mensonge qui veut la cacher devient de moins en moins subtil et de plus en plus absurde !

       Les gens voient bien que ceux qu’ils considèrent comme des fanatiques religieux, et des « complotistes », ont eu raison de ne pas se laisser injecter un poison dans les veines. Car 90% des cas graves de grippe chinoise sont maintenant le lot des gens « vaccinés » 2 ou 3 fois ! Dans une telle atmosphère, si l’esprit de la prophétie est ravivé au sein des croyants, une partie des incroyants prêtera l’oreille. Si nous leur annonçons que la prophétie biblique dit que tout ce qui se passe aujourd’hui n’est que le commencement de douleurs, et qu’il ne faut pas s’attendre à une amélioration de la situation mais qu’il faut se repentir et chercher le Seigneur, beaucoup le croiront car ils réaliseront bien que les choses ne vont pas s’améliorer ! Voyant la destruction progressive, voire brusque et violente, de leur zone de confort, beaucoup d’entre eux commenceront à se demander si nous n’avons pas raison. Ne commenceront ils pas à nous écouter, nous les fondamentalistes millénaristes qui prêchons la fin du monde, et le retour du Seigneur Jésus ? Ils riaient de nous hier, mais aujourd’hui quand la terre tremble sous leurs pieds, ils commencent à rire jaune et certains nous écouteront.

      Comme nous l’avons dit plus haut, il est peu probable qu’il y ait des multitudes qui se convertissent en dépit de nos avertissements basés sur les prophéties de la seconde venue du Seigneur. Mais il ne nous incombe pas de fixer le nombre des élus qui sera sauvé par notre prédication, sinon de prêcher tout le conseil de Dieu. Or en ces jours, nous ne devons pas cacher la réalité de ce que nous sommes dans les jours de la dernière génération. Comme Jonas notre prédication devrait souvent commencer par un avertissement sévère leur annonçant que  notre zone de confort, nos libertés seront bientôt détruites.  « Repentez-vous, croyez au Seigneur Jésus, si vous voulez échapper à tous les grands malheurs qui viennent bientôt sur la toute terre » : voilà ce qui devrait être l’introduction à notre prédication dans beaucoup de cas.

      Certains diront que le salut dont parle l’Evangile est le salut éternel et non pas un salut temporel, et qu’une telle prédication basée au départ sur des évènements terrifiants qui vont arriver, est charnelle ; que c’est proposer une échappatoire à un problème temporel. Ils allègueront que lorsqu’ils sont malades, ou ont de graves problèmes ou des angoisses dans quelque domaine que ce soit, beaucoup seront naturellement intéressés par un salut temporel que peut offrir Dieu. Mais ils n’auront aucun intérêt pour le salut éternel de leur âme ; et un faux évangile ou une secte peut les attirer car justement ils proposent une solution à leurs problèmes temporels. Comme dit Satan dans Job II : 4 : « Peau pour peau tout ce qu’un homme possède il le donne pour sa vie »! Ils nous diront qu’une telle prédication est justement la base du succès du pentecôtisme et du mouvement charismatique. Ceux-ci en effet attrapent une foule de personnes, de nos jours, car ils proposent en premier lieu une solution miraculeuse à un problème temporel, au moyen d’un évangile dilué… Néanmoins il y a une grosse différence entre proposer une solution à un problème personnel au moyen d’un faux évangile, et annoncer la colère de Dieu sur les nations par la prophétie biblique.

     Dans le 1er cas, l’attention est portée sur la personne. Et celui qui souffre le problème est considéré comme une victime soit des circonstances soit du diable… Dans le second cas l’attention se porte sur Dieu. Car nous parlons en premier lieu de la juste colère de Dieu sur une humanité coupable qui est annoncée. La prophétie concernant la seconde venue de notre Seigneur peut être parfois une bonne introduction à la présentation de l’Evangile de la grâce ; car elle commence par annoncer la colère de Dieu sur le péché et exige donc un repentir sincère, pas simplement répéter une prière que dicte un évangéliste pour améliorer la situation… De plus les prophéties de la fin des temps ne parlent pas de l’amélioration de ce monde, plutôt de sa destruction. Ce qui fait que l’espoir n’est pas en ce monde mais dans la venue du royaume de Dieu.

      Evidemment il y a un équilibre à conserver et il ne faut pas faire de l’introduction prophétique du message de l’Evangile son centre ! Le centre du message est et sera toujours le sang de l’Agneau de Dieu qui a coulé sur la croix du Calvaire pour payer le prix de nos péchés, et nous sauver de la colère divine qui pèse sur l’humanité entière. Cette colère commence à se manifester de manière universelle conformément à la prophétie biblique concernant les derniers jours. Et justement cette colère globale correspond à l’effort de globalisation des élites globalistes et satanistes ! Dieu est un juste juge et la taille du châtiment correspond à la taille du crime. Les choses sont en train de se précipiter et seulement nous, les chrétiens bibliques, avons la réponse correcte aux questions que se posent bon nombre de personnes. Beaucoup d’entre elles seront donc intriguées par notre interprétation des évènements actuels à la lumière des Ecritures, et écouteront le message. Peu évidemment le recevront en leur cœur et se convertiront. Mais notre devoir est de semer la Bonne Nouvelle, d’insister en toute occasion favorable ou non. Au regard des catastrophes en séries qui secouent ce monde présent, les occasions ne manquent pas aujourd’hui de parler de la colère de Dieu, et d’exposer le mystère de la paix dans l’âme, malgré la tempête qui s’approche, pour quiconque se repent et croit au Seigneur Jésus. Profitons-en tant que nous avons encore la liberté d’expression et qu’il nous reste un peu de temps. En effet, « Celui qui doit venir viendra et Il ne tardera pas ».

     Maranatha.