152. AZAZEL

      Au temps de la 1ère venue de notre Seigneur JC, il régnait alors une activité démoniaque intense. Des milliers de personnes étaient possédées par des démons, et cela incluait des empereurs tels que Tibère et Néron. Notre Seigneur, et ensuite ses apôtres, expulsèrent des centaines d’esprits impurs des personnes tourmentées. Le ministère terrestre de notre Seigneur Jésus et des apôtres fut caractérisé et confirmé par les miracles qui l’accompagnaient, et une bonne part de ces miracles consistait en la délivrance des personnes affligées physiquement, ou possédées intérieurement, par des démons.

     Avec la Réforme protestante la Parole de Dieu s’est répandue peu à peu au cours de 5 siècles à tous les continents, et du coup l’activité satanique a été freinée progressivement car la Parole de Dieu est la seule arme qui fasse reculer le diable et ses démons. Hélas l’ennemi a plus d’un tour dans son sac, et ne pouvant empêcher par sa « sainte Inquisition » romaine ou espagnole, la diffusion de la Bible, il a introduit depuis la fin du XIXème siècle, par Charles Darwin, « les disputes de la fausse science dont font profession quelques-uns qui se sont ainsi détournés de la foi » (1 Ti. VI : 20, 21). Le monde entier maintenant croit à la fable de l’évolution, et elle est actuellement enseignée dans toutes les écoles et universités du monde entier. Cela est due principalement à la trahison des protestants qui ont accepté cette fausse science, puisqu’elle ne se base pas sur des faits mais reste une théorie, et une fausse théorie ! Evidemment les plus coupables dans cette histoire sont les pasteurs qui sortent des instituts et séminaires infectés par de telles théories, puisque l’Eglise est le sel de ce monde qui doit freiner sa décomposition morale, et même intellectuelle (Mt. V : 13)… Or le sel de ce monde a perdu sa vertu ; l’Eglise protestante est en pleine apostasie et donc le monde est en pleine orgie romaine ! Mais la faute n’est pas seulement celle des maitres et pasteurs, car quiconque lit la Bible et se dit protestant mais ne croit pas que Dieu fit la femme d’une côte d’Adam est aussi un traitre à la cause de Christ qui est venu rétablir la communion de l’homme avec Dieu ; communion qui fut rompue par le péché. Comme dit l’Ecriture : « Par un seul homme (Adam) le péché est entré dans le monde et par le péché la mort… par une seule offense, la condamnation a atteint tous les hommes » (Ro. V : 12 et 18). Le problème essentiel de l’homme est le péché original qui fait que nous sommes tous des dépravés depuis notre conception, comme dit Ps. LI : 5 : « Voici, je suis né dans l’iniquité ma mère m’a conçu dans le péché ». Néanmoins l’origine du problème est antérieure à la création de l’homme et de la terre. Le problème commença dans les cieux des cieux, avec la révolte de Lucifer. C’est pourquoi Jésus-Christ n’est pas venu seulement pour régler le problème du péché de l’homme, même si ce fut la mission essentielle lors de sa 1ere venue, mais il est venu aussi pour détruire l’empire du diable sur cette terre. La puissance du diable est due au péché qui fait que l’homme lui soit assujetti sans même s’en rendre compte (Hb. II : 14, 15) ! Qui en a fini avec le péché et vit en Christ n’est plus au pouvoir du Malin.

      Il est évident que pour nous l’œuvre la plus importante est celle que Christ a accompli en relation avec le péché, c’est-à-dire l’expiation de nos péchés par sa mort, et notre justification par sa résurrection. Mais Jéhovah a un compte à régler avec Satan, car les cieux mêmes ont été souillés par sa rébellion puisque c’est là qu’elle a eu lieu premièrement, et elle les a vidés d’un tiers de ses armées célestes !  Or Dieu a déterminé que cette rébellion sera écrasée, et ses conséquences néfastes abolis par Jésus-Christ, puisqu’il a remis tout pouvoir entre ses mains, et l’a constitué chef suprême de toute la création dans les cieux et sur la terre et sous la terre (en enfer). Comme dit l’Ecriture : Tout genou se pliera devant lui et toute bouche confessera que Jésus-Christ est le Seigneur pour la gloire de Dieu le Père. Donc la victoire du bien sur le mal s’exécute par l’Homme Jésus, le second Adam.

     On a tendance à oublier ce côté de l’œuvre de notre Seigneur (sa victoire sur Satan), et à ne considérer que sa victoire en notre faveur sur le péché et sur la mort. Mais sa victoire sur Satan est pourtant tout aussi essentielle dans grand plan cosmique de l’Eternel : Satan doit être vaincu sur le terrain même où il a emporté sa première victoire qui a fait de nous ses esclaves, vu que nous étions tous représentés légalement par Adam. C’est pourquoi il me semble que cela est aussi typifié dans la loi cérémoniale la plus importante de toute l’année ; au jour de l’expiation du péché de tout le peuple. C’est d’ailleurs le seul jour quand le souverain pontife entrait dans le lieu très saint au-delà du voile, pour faire l’aspersion du sang du sacrifice devant le propitiatoire (Lev. XVI : 11 à 18). Mais ce n’est le thème de l’expiation que nous voulons traiter aujourd’hui sinon celui de la controverse de Jéhovah avec Satan. Et celle-ci est très probablement présente en ce jour solennel du calendrier des fêtes juives. Elle est se présente sous la forme du bouc émissaire qui n’est pas sacrifié mais est envoyé au désert. Néanmoins considérons en première instance l’interprétation traditionnelle de ce rite.

     L’interprétation classique est que le bouc émissaire est Azazel. Azazel est donc traduit comme : envoyé, ou mis à part. C’est aussi, dit-on, le nom d’une haute montagne au loin dans la région… En fait n’y a rien de bien sûr avec la traduction d’Azazel, de tous les côtés ce ne sont que des suppositions. L’opinion traditionnelle affirme que ce bouc émissaire qui est envoyé vivant au désert, chargé des péchés de son peuple, représente le Seigneur Jésus-Christ qui traite nos péchés de façon qu’ils disparaissent même de la mémoire de Dieu ; ils sont envoyés au fond de la mer comme dit Mi. VII : 19, ou comme dit Esaïe :  le Seigneur Jésus fait disparaitre de toute la terre l’opprobre de son peuple… C’est bien sûr la doctrine qu’enseigne cette cérémonie : Jésus emporte au loin nos péchés qui jamais ne reparaitront. Mais il y a, nous semble-t-il, plus que cela dans cet envoi du bouc vivant au désert.

     Cela ressort en première instance avec la construction du verset 8 où nous lisons : « Aaron jettera le sort sur les 2 boucs : un sort pour l’Eternel, et un sort pour Azazel ». La Bible anglaise du roi Jacques (la KJV) traduit Azazel comme le bouc émissaire, le bouc qui s’en va, ce qui donne comme traduction : « un sort pour l’Eternel et l’autre pour le bouc émissaire ». Or les 2 boucs représentent sans aucun doute notre Seigneur Jésus-Christ portant nos péchés, la différence c’est que le premier est sacrifié et donc représente notre Seigneur payant le prix du péché par son sang versé sur la croix et l’autre emportant nos péchés au loin, à la montagne de l’oubli… Fondamentalement c’est le même office, seulement qu’il est vu sous 2 angles différents : le premier cadre c’est la justification devant l’Eternel par le sang versé, le deuxième cadre c’est le résultat de cette justification qui fait que nos péchés disparaissent définitivement devant l’Eternel. Mais tous 2 sont en relation avec Dieu et parlent de réconciliation entre Dieu et les hommes par l’Homme Jésus. Donc pourquoi tirer au sort, vu que les 2 animaux sont exactement identiques et représentent la même personne du Rédempteur ?  Dans la Bible quand on tire au sort c’est généralement pour décider entre 2 personnes (Ac. I : 26), ou 2 partis opposés (Prov. XVIII : 18) n’est-ce pas ? Parfois cela peut être entre 2 choses bien différentes, comme pour la répartition des territoires (Nb. XXVI : 55). De plus au verset 10 il est écrit au sujet du bouc pour Azazel : « qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel ». Par conséquent selon la traduction commune d’Azazel qui veut que ce terme signifie « envoyé », cela revient à dire grosso modo : « qu’il soit envoyé dans le désert pour être (l’) envoyé » !  En conclusion selon l’interprétation classique : on tire au sort entre 2 animaux identiques qui représentent une personne identique afin que l’animal envoyé au désert soit l’envoyé… C’est une interprétation possible, mais un peu emberlificotée, n’est-ce pas ? 

      J’ai consulté plusieurs traductions classiques et aucune n’éclaircit l’affaire. Le problème n’est donc pas dans une traduction particulière mais dans la signification que donnent les traducteurs du mot Azazel, (envoyé, mis à part, montagne lointaine etc.).  La majorité d’ailleurs ne le traduit pas, et préfère laisser le mot original : Azazel. Néanmoins il y a une autre traduction envisageable.

      Henri H. Halley l’auteur du fameux compendium manuel de la Bible, nous informe que certains érudits croient qu’Azazel serait un ancien nom de Satan, et là le texte devient facilement compréhensible ! Là on comprend pourquoi il y a un tirage au sort puisqu’il y a 2 partis opposés dans cette typification. Là on comprend que le bouc de l’expiation que le souverain pontife sacrifie, représente Jésus-Christ qui paie pour nos péchés sur la croix, satisfaisant ainsi la justice de Dieu et même la magnifiant. Quant à l’autre bouc qui est envoyé au désert, c’est aussi Jésus-Christ celui qui porte nos péchés, c’est le second Adam qui nous représente mais qui affronte Azazel, c’est-à-dire le diable sur le terrain même où il avait triomphé : sur la terre, et sur l’humanité, représentée alors par Adam. Jésus-Christ est en effet venu sur la terre pour payer pour nos péchés, et pour détruire les œuvres du diable, et c’est ce qui est représenté dans cette cérémonie des 2 boucs. Tout comme Jésus a réalisé l’expiation de nos péchés une fois pour toutes pour satisfaire la justice de Dieu, et ce à un moment précis et dans un endroit précis, c’est-à-dire à Jérusalem et durant l’administration de Ponce Pilate, de même la confrontation directe de Jésus avec Satan en personne s’est effectuée une seule fois dans le désert, après son baptême, pour mettre en marche historiquement et universellement la reconquête d’une nouvelle humanité issue du second Adam. C’est ce que les 3 évangiles synoptiques racontent, nous informant qu’avant de commencer son ministère public notre Seigneur Jésus fut envoyé au désert où Satan le mit à l’épreuve dans les 3 composantes de son humanité.  En effet il fut tenté dans la chair quand Satan lui dit de changer les pierres en pain, dans l’âme quand Satan lui dit qu’il lui donnerait tous les royaumes de ce monde, et dans l’esprit quand Satan lui dit de se jeter du haut du temple (Luc IV : 1 à 13). Matthieu est celui qui nous donne le cadre le plus précis. Il nous dit : « Jésus fut emmené par l’Esprit au désert pour être tenté par le diable (Mt. IV : 1). Les 2 autres ne nous disent pas d’entrée que c’est en vue d’être tenté par le diable, mais seulement nous indiquent qu’il s’y trouva en confrontation avec le diable…

      Les déserts sont les lieux où les esprits impurs cherchent quelque repos quand ils sont expulsés d’un homme (Lc. XI : 24). Evidemment il ne peut y avoir de repos pour eux, et ils retournent bien vite à leur champ d’activités maléfiques qui est parmi les hommes. Mais le désert les attire car c’est le cadre qui correspond à leur nature dépourvue de toute grâce ; tout comme la maison close attire le fornicateur, ou le bar l’alcoolique, ou le joueur le casino, le désert attire les démons. Quoiqu’il en soit les 3 évangiles synoptiques nous disent que c’est le Saint-Esprit qui mène Jésus au désert, et Lui-même est typifié par l’homme qui emmène le bouc de la réconciliation au désert dans Lev. XVI : 21, où on lit selon la traduction qu’un homme a été destiné à cette tâche, ou préparé, ou choisi pour cela. Mais l’idée reste la même dans toutes les versions et révisions : c’est un homme spécial, ce n’est pas un homme choisi au hasard ! Cet agent spécial qui doit envoyer le bouc de la réconciliation au désert pour Azazel, est sans aucun doute l’image même du Saint Esprit qui seul avait autorité pour diriger le Seigneur dans sa condition d’homme terrestre. Cette typification est aussi confirmée par le fait que le bouc de la réconciliation en ce cas précis n’est pas sacrifié, car il ne revient au temple ; il est laissé vivant et seul au désert. Or cet affrontement entre notre Seigneur Jésus-Christ et le diable au désert ne s’est pas terminé par sa mort, mais pas le commencement de son ministère terrestre, car alors « Jésus s’en retourna en Galilée, dans la puissance de l’Esprit ; et sa renommée se répandit par tout le pays d’alentour » (Luc IV : 14). Ce fut d’ailleurs le seul affrontement en personne avec le diable qui lui parla directement et face à face.

     Si cette interprétation d’Azazel comme étant le diable et non le bouc de la réconciliation envoyé au déserte, est correcte, (et au niveau de la construction de la phrase elle n’est pas boiteuse comme la traditionnelle), il y a alors un enseignement de suprême importance à assimiler ! En effet, n’oublions pas que cette cérémonie s’effectuait une seule fois par an quand le souverain pontife pénétrait dans le lieu très saint pour l’expiation des péchés du peuple et des siens.  

     Si nous nous trompons dans notre interprétation, alors les 2 boucs ne représentent en fait que 2 aspects de la réconciliation entre Dieu et les hommes : l’aspect légal dans le sacrifice de l’animal, et l’aspect expérimental dans notre relation avec Dieu car nous savons que nos péchés sont couverts par le sang de l’Agneau, oubliés, et nous nous approchons donc avec une plus grande  assurance du trône de la grâce. (Et notons au passage que comme disait Lloyd Jones : seul Dieu a le pouvoir d’effacer de sa mémoire ce qu’il veut. Nous nous ne pouvons pas, et devons charger le douloureux et honteux souvenir de nos péchés, même si nous nous réjouissons qu’ils soient expiés). Maintenant si nous ne nous trompons pas sur la signification de la parole Azazel, il y a alors un enseignement vital qui ne parait pas dans l’interprétation traditionnelle, et nous ne pouvons l’ignorer sans mettre en danger notre vie spirituelle.

       Si Azazel est un autre nom pour Satan, alors à côté de l’enseignement de la justification devant Dieu par le sang versé de Jésus-Christ, typifié par le 1er bouc sacrifié sur l’autel, il y a un autre enseignement important qui concerne notre conflit avec le diable qui alors est typifié par le deuxième bouc. Vu que ces 2 doctrines sont présentées ensemble durant ce grand Sabbat, les 2 sont de suprême importance, et par conséquent nous ne pouvons, ni ne devons ignorer la réalité du combat que nous avons à soutenir non contre la chair et le sang, mais contre les principautés, les autorités, contre les gouverneurs des ténèbres de ce monde, contre Satan et son armée de démons (Eph. VI : 12) ! Ignorer le diable et le combat que nous devons affronter contre lui est une folle imprudence, et une hérésie qui conviennent à l’ennemi de nos âmes, et c’est pour cela qu’il cherche par tous les moyens à promouvoir l’idée de son existence comme entité personnelle, comme étant une fable moyenâgeuse ! Quel est donc l’enseignement vital que cela nous procure si nous interprétons ainsi Azazel ?

     La première chose que cela nous enseigne c’est qu’il y a un conflit inévitable entre la race nouvelle en Christ et Satan, car il ne peut y avoir de concorde entre Christ et Belial (2 Co. VI : 15). En effet dès que nous naissons de nouveau nous sommes transférés du royaume des ténèbres au royaume de la lumière (Col. I : 13), et passons de sujets du diable, à sujets de son ennemi mortel : notre Seigneur Jésus-Christ. Or nous vivons dans un monde qui git sous l’emprise du Malin (1 Jn. V : 19), et il ne peut tolérer qu’il y ait des troupes ennemies surgissant, çà et là dans son territoire qui est toute la planète, puisque le sol même est contaminé, maudit par le péché (Gn. III : 17). Par ailleurs voilà pourquoi la création toute entière gémit en attendant la manifestation des fils de Dieu (Ro. VIII : 19 à 22)… Le serpent antique ne peut plus attaquer ouvertement et directement la personne de notre Seigneur Jésus-Christ, et ce depuis qu’il est ressuscité des morts et remonté au troisième ciel. Par conséquent, il s’acharne sur son Corps qui est l’Eglise, et précisément sur la partie qui est en permanence sur la terre ; sur son talon qui est l’Eglise militante (Gn. III : 15).

     La deuxième chose que nous enseigne ce rite du Lévitique c’est que le combat se déroule au désert, pas au milieu d’une foule. Ce n’est donc pas le délire pentecôtiste où on voit des spécialistes qui partent à la chasse des démons, oignant d’huile des portes et utilisant des versets de la Bible comme des formules magiques. Nous ne nions pas qu’il y a aujourd’hui des milliers de personnes possédées par des démons, mais nous ne croyons pas qu’il y ait des ministères de miracles qui équipent certains croyants pour la tâche d’exorciste… C’est un fait que nous prions pour la libération des personnes possédées, mais pas pour les exorcistes ! En effet, en dépit des efforts du pentecôtisme, le ministère d’exorciste aujourd’hui n’est officiel qu’au Vatican, c’est-à-dire au QG du diable ! Après le Rapt, les ministères de miracles et de prophéties reprendront, mais pour l’instant nous sommes encore dans la dispensation de la Bible ouverte… Donc prions pour la libération des personnes possédées que nous connaissons, mais rappelons-nous que notre lutte contre Satan n’est pas une bataille d’exorciste !  Cela signifie que ce n’est pas contre des personnes ou des démons que nous luttons directement, sinon que, comme le traduit Gurnall, notre lutte est dans les choses célestes, pas dans les lieux célestes (Eph. VI : 12), c’est-à-dire qu’elle se déroule à un niveau doctrinal.

     La grande majorité des chrétiens de cette génération n’aiment pas qu’on leur parle de doctrine, ils se contentent d’une vague doctrine sur le péché, sur l’expiation, sur la seconde venue du Christ. L’important pour beaucoup c’est que Dieu arrange leur problème actuel. Peu importe les grandes doctrines de la foi réformée, peu importe les prophéties qui sont en train de s’accomplir littéralement devant nos yeux concernant le retour de notre Seigneur Jésus-Christ en gloire, et en jugement ; l’important pour eux c’est que Christ nous aime tous, veut tous nous sauver, et surtout peut nous résoudre tous nos problèmes personnels. Mais le problème dans la plupart des cas réside justement dans l’ignorance de la saine doctrine, car comme dit l’Ecriture : « Mon peuple périt car la connaissance lui fit défaut ». Prenons la situation actuelle de la soi-disant pandémie de grippe chinoise.

      Des millions d’évangéliques sont en train de prier pour que la pandémie passe, pour que les vaccins arrivent et fassent leurs effets, pour que tous nous obéissions au protocole de biosécurité, pour que Dieu bénisse nos gouvernements, pour que nous revenions vite à « la vie normale » d’avant mars 2020. Beaucoup jeûnent, prient, se soumettent avec ferveur aux consignes sanitaires, par fidélité à ce qu’ils comprennent de ce que dit Ro. XIII, ou par peur du virus, ou par amour du prochain (comme dit le pape François 1er…). La majorité hélas ne sont que des évangéliques de nom ; ils ne sont pas nés de nouveau, et donc suivent sans problème le courant de ce monde selon le prince de la puissance des airs. Ils trouvent normal que le ministère de la santé règlemente leurs cultes, et qu’ils doivent par conséquent chanter les louanges du Seigneur avec un chiffon sur la bouche. Le diable rit quand il voit ce cirque, car il sait que Dieu par Jésus-Christ nous a ouvert la voie au trône de la grace, et que nous devons nous y approcher face découverte (2 Co. III : 18) ! Pourquoi tous ces évangéliques croient-ils après 1 an qu’il y a une pandémie, alors que le nombre des décès reste le même, et pourquoi s’imaginent-ils encore que les gouvernements se préoccupent sérieusement de leur santé ? Tout simplement parce qu’en premier lieu ils ignorent la saine doctrine concernant le péché original ! Ils ignorent que l’homme est né dans l’iniquité et conçu dans le péché (Ps. LI : 5), et qu’ il est donc par nature, mauvais, menteur, méchant, égoïste, envieux, assassin. Ils ne croient pas en la dépravation totale de l’homme ; ils sont arminiens dans la plupart des cas, et s’imaginent que l’homme a un libre arbitre, qu’il peut faire le bien s’il veut. Ils s‘imaginent que l’homme a le choix, et que s’il veut, il peut arriver à la lumière.   Et s’il a beaucoup étudié dans les grandes universités, c’est certainement un homme qui peut diriger le peuple dans la bonne direction ; on peut faire confiance à nos dirigeants pensent-ils…  Mais justement nos dirigeants sont encore plus dépravés que le commun des mortels, car le pouvoir corrompt davantage, puisqu’il offre les moyens de satisfaire l’orgueil et les désirs de la chair. Bien sûr il y a eu des présidents, des ministres et des hauts fonctionnaires qui autrefois faisaient leur travail avec probité par la grâce de Dieu. Il en reste aujourd’hui 1 ou 2 par ci par là…  Nous le savons, car nous soutenons la doctrine calviniste de la grâce commune. Mais maintenant c’est fini ce « bon vieux temps » ; la grâce commune est en train d’être retirée, et comme dit l’Ecriture : « ceux qui dirigent ce peuple l’égare, et ceux qui se laissent conduire se perdent » ! Ceux qui ont la saine doctrine savent que le bon vieux temps de reviendra plus, car ils possèdent aussi une eschatologie millénariste, et savent que nous sommes dans la dernière génération, c’est-à-dire dans les jours de Lot, dans les jours de Sodome et Gomorrhe, non plus à un niveau local mais à un niveau international. Nous qui sommes calvinistes et millénaristes, savons bien qu’il n’y a pas à espérer une amélioration de la situation politique, ou économique, ou religieuse, ou morale. Nous savons que tout se dirige vers le Nouvel Ordre Mondial, vers l’instauration du gouvernement de l’Antichrist eschatologique aux manettes de l’UE.

     Maintenant pour compléter le cadre actuel, je me permets de vous partager une pensée qui récemment m’est venu à l’esprit concernant la campagne de vaccination mondiale.  Mais avant de l’exposer je rappelle au lecteur qu’il y a 2 ou 3 ans j’avais écrit un article intitulé « La folie dans les hautes sphères ». Cet article traitait à peu près du même thème que celui d’aujourd’hui, mais il mettait particulièrement en relief l’activité de Satan dans les hautes sphères de la recherche scientifique en Europe, et particulièrement au CERN, où des physiciens de différentes nationalités font collisionner des particules sous terre, à une très grande vitesse en vue d’élaborer une meilleure explication de leur mythique Big Bang…Mais il y a quelque chose de choquant avec le CERN, et c’est  que Satan se présente à l’entrée de leur complexe en Suisse, et ce sous la forme d’une imposante statue de Shiva, un démon de l’hindouisme. Bien sûr l’excuse rationnelle c’est que ce sont des physiciens indiens qui travaillent au centre qui ont offert cette statue, et donc par politesse le CERN l’a accepté, car en plus Shiva est le Dieu de la destruction, et cette idole a par conséquent une relation cocasse avec l’énergie et la destruction de la matière primordiale qui est à l’étude dans ce complexe… Mais voilà, tout le discours officiel et politiquement correct de la direction du centre a été gravement ébranlé suite à un scandale. En effet une vidéo apparut sur You Tube, montrant les membres de ce centre (très surveillé), en pleine nuit, vêtus de cagoules et offrant un sacrifice humain au pied de la statue de Shiva ! On ne sait pas si la victime fut effectivement sacrifiée, ou si ce fut simplement un simulacre, mais le fait est qu’un bon nombre du personnel croit et participe à des activités sataniques. Donc si certains scientifiques de haut niveau sont plongés dans de telles pratiques, qu’en sera-t-il des hauts fonctionnaires qui leur donnent leur emploi et leur dédient une partie du budget de leur nation ? Qui se ressemble s’assemble, et nous n’avons aucun doute que Satan contrôle maintenant tous les secteurs essentiels à son agenda. Voilà donc maintenant la pensée qui m’est venu récemment ; pensée qui est très inquiétante.

      Sachant que beaucoup de gens dans les hautes sphères du pouvoir sont des satanistes pratiquants ; n’est-il pas envisageable qu’ils se soient réunis une nuit, non pour programmer les détails techniques de leur campagne de vaccination des masses, (ils ont leurs technocrates pour ça), mais plutôt pour invoquer les démons et jeter un sort sur ceux qui volontairement se feront injecter ? En effet les gens qui se font posséder généralement ont participé auparavant à une activité démoniaque ; c’est-à-dire qu’à un moment de leur existence ils ont ouvert la porte de leur âme à un esprit impur, dans l’espoir généralement de trouver une réponse à un problème, ou d’acquérir un pouvoir, ou de découvrir une nouvelle dimension… Ils se sont soumis à un pouvoir occulte. Ils ont à un moment précis abdiqué leur volonté, et suivi les instructions d’un esprit malin. Personne ne se fait posséder involontairement ; il doit y avoir d’abord un abandon de la volonté ou de la pensée a une entité maligne. La passivité est la condition sine qua non de la possession d’un être humain par un démon. Or aujourd’hui nous voyons des millions de personnes anxieuses de trouver la solution à un faux problème (la pandémie), ou à une sortie légale des restrictions qui les étouffent à tous les niveaux de leur vie quotidienne, à cause du lavage de cerveau effectué par les mass-médias. Ces personnes après plus d’un an de cirque médiatique ne réagissent toujours pas au mensonge évident de la pandémie, et ils continuent de croire le discours officiel. Or le fait de s’injecter un vaccin qui peut modifier l’ADN, ou qui à la base a été fabriqué en utilisant des cellules de fœtus, comme c’est le cas du vaccin de la Johnson-Johnson, montre un abandon de la raison et de la volonté à des pouvoirs supérieurs qui bien que publics n’en sont pas moins sataniques de nos jours. Une partie des masses qui se font vacciner sont donc dans l’état de passivité que requière toute possession démoniaque, et quant aux autorités sanitaires, elles sont dirigées par un régiment de docteurs Mengele au service du IVème Reich en formation !   Mais rien de nouveau sous le soleil comme disait le Prédicateur (Ecc. I : :10). En effet au siècle derniers les médecins allemands étaient la classe sociale la plus affiliée au parti nazi, c’était presque la moitié ! « Dans certaines régions comme la Bavière, près de 80% des médecins entre 31 et 60 ans étaient membres du NSDAP [25]. Les historiens de la médecine est-allemands W. Kaiser et A. Völker atteignent un chiffre supérieur à 80% d’affiliations aux organisations nazies pour les médecins membres de la faculté de médecine (professeurs de médecine, etc.) de l’Université de Halle en Thuringe[26]. M. Kater évalue qu’un médecin homme sur quatre était membre de la SA (26%) (contre 11% – soit un sur neuf – pour les enseignants) et 7,3 % de tous les médecins, membres de la SS (contre 0,4% pour les professeurs du secondaire), soit, proportionnellement, 18 fois plus que ces derniers [27]. Au total 69,2%, soit plus des deux tiers des médecins, selon M. Kater, étaient membres d’au moins une de ces quatre organisations nazies [28]. Par certains aspects, on peut envisager le IIIe Reich comme une «médicocratie» : le règne des médecins (les psychiatres évidemment, mais aussi les anthropologues raciaux et les généticiens humains-eugénistes chargés de la politique eugénico-raciale étant, dans la très grande majorité des cas, docteurs en médecine). Ceux-ci déterminèrent à la fois la «politique de santé» – qui ressemblait fort à un totalitarisme médical (le «devoir d’être en bonne santé») -, et intervinrent dans tous les rouages de la technocratie médicale qui décida l’élimination des éléments «biologiquement» indésirables pour sauver et améliorer la «Race» ou le «corps du Peuple» (http://www.med-histoire-ethic.org/?p=43) ».

     Par conséquent aujourd’hui, il ne faut pas s’étonner que le corps médical dans sa majorité, (celui qui passe à la télé et à la radio), marche main dans la main avec l’élite globaliste ; le IVème Reich a besoin de ses Mengele ! Par conséquent, si les hauts dirigeants ont effectivement invoqué Satan et ses démons pour leur opération de vaccination massive, il est probable que nous voyions prochainement des cas de possessions se manifester entre les gens vaccinés, et une agressivité satanique qui se développera contre ceux qui refuseront de se faire injecter, c’est-à-dire de se soumettre au rituel d’initiation à la nouvelle religion : celle que les masses croient aveuglement, celle qui est faussement appelée science. Ce que je viens de dire n’est qu’une supposition mais elle est très plausible, car elle est fondée sur la Parole de Dieu qui nous révèle depuis Genèse jusqu’à Apocalypse, la réalité d’un conflit cosmique qui arrive bientôt à sa fin. Mais prenons un autre exemple très fameux, très révélateur de l’activité satanique dans les gouvernements. Celui-ci peut confirmer pour le moins, le sérieux de cette hypothèse. Prenons le cas de Hitler.

     Cet homme était un minable gonflé d’orgueil. C’était un architecte raté qui se prenait pour un artiste. A la fin de la 1ère guerre mondiale il n’était un simple sergent. Mais voilà que soudain il possède un charisme qui bientôt électrise les foules, et certaines connexions (jésuites) qui le mettent à la tête d’un nouveau parti… La base de son idéologie est clairement satanique, et jamais dans l’histoire de l’humanité n’a-t-on vu le massacre des Juifs, exécuté d’une façon aussi minutieuse, systématique, voire industrielle. Haman l’Agaguite n’était que le prototype de Hitler (Est. III :1) ! Par contre Hitler selon la Bible, est le prototype parfait de l’Antichrist eschatologique, et c’est pourquoi son nombre est 666, puisque sur la base d’A=100, B=101, C=102, D=103…Z=126, il suffit d’additionner H+I+T+L+E+R, et on obtient le nombre de la bête d’Ap. XIII : 18. Et rappelons qu’il s’appelait au départ HIDLER, mais comme la prophétie le concernant devait s’accomplir, il changea le D en T pour que son nom sonne plus allemand ! Maintenant posons-nous cette question : comment donc un peuple très civilisé a-t-il pu suivre un démoniaque qui arriva à leur faire croire que les cheveux blonds et les yeux bleus sont les caractéristiques infaillibles de la race supérieure ?  Tout le monde sait depuis plus de 2 millénaires que le berceau et la nation de la philosophie et de la littérature c’est la Grèce antique, que l’empire le plus puissant, le plus durable de tous les empires fut l’empire romain, et que les Germains durant l’empire grec et romain n’était que des tribus barbares ? Comment les allemands ont-ils pu gobé de telles fadaises ? Ce ne fut certainement pas une question de manque de connaissance historique qui les plongea dans l’enfer du IIIème Reich. Ce fut une question de doctrine !

    En effet l’Allemagne fut le berceau de la Réforme protestante, et de là sortit de nouveau la lumière de l’Evangile de la grâce, de la doctrine du salut par la foi, pas par les œuvres ; lumière que les antichrists en série, les papes romains au service de Satan, avaient éteinte durant 1000 ans !  L’Allemagne devint donc au XVIème siècle une lumière entre les nations à cause de Luther. Mais au XIXème siècle survint une nouvelle école d’interprétation de la Bible, une l’école libérale, celle de la haute critique. C’est-à-dire que des érudits, se mirent à critiquer la Bible, et à la soumettre à leur raison enténébrée par l’humanisme et le darwinisme. Les églises protestantes, au lieu de suivre la voie diamétralement opposée qu’avait ouverte Luther ; voie qui est la soumission de la raison à l’Ecriture, se pourrirent sous cette influence satanique, la lumière de la Vérité cessa de briller dans la nation, et se disant sages ils devinrent fous, et votèrent pour Hitler !

      Un individu qui a connu l’évangile de la grâce et l’a professé, puis devient apostat tombe dans une perdition éternelle. Il en est de même avec les nations qui ont connu et promu la foi évangélique puis la nièrent ; elles sont destinées à la destruction. Donc ce qui arriva au XXème siècle en Allemagne suivait la logique biblique ; on récolte ce que l’on sème, et la nation de tradition protestante qui sème le vent de l’humanisme récolte la tempête du nazisme ! C’est d’ ailleurs ce qui est en train de se répéter aujourd’hui même aux Etats-Unis… C’est pourquoi l’UE et les Etats-Unis sont les 2 bêtes que décrit l’Apocalypse. Nous n’allons pas maintenant entrer dans le thème eschatologique des 2 bêtes, (voir l’article # 1 « Les 2 bêtes »), mais nous les citons pour bien montrer la connexion entre la doctrine et l’activité du diable dans l’histoire des nations. Nous aurions pu citer des dizaines d’autres exemples, comme la Corée du Nord qui il y a 120 ans fut un pays où la Bible seule, diffusée dans tout le pays, provoqua un avivement extraordinaire qui émerveilla les missions protestantes. Or la Corée du Nord maintenant gémit sous une dynastie de tyrans qui persécutent les chrétiens. Que s’est-il passé ? Probablement un abandon de la doctrine biblique …

     La Bible est en premier lieu un livre d’histoire, et elle nous montre que l’histoire de l’humanité suit un cours préétabli par son Créateur : Jéhovah, le Dieu d’Israël, et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Et ce cours suit un principe universel et applicable aux individus comme aux nations ; principe qui fait que « Celui qui méprise la Parole périra pour cela, mais celui qui craint le commandement sera récompensé » (Prov. XIII : 13). Elle nous montre aussi qu’il y a une puissance des airs, une puissance spirituelle qui est Satan et tous ses démons qui s’opposent avec acharnement à tout ce que Dieu ordonne et approuve. Aujourd’hui cette puissance des airs est en train de profiter de la léthargie des églises, et des croyants. Satan a placé ses pions humains dans tous les domaines clefs de la société, c’est-à-dire le gouvernement, l’Education, la finance internationale, et les mass-médias. Ses pions sont bien souvent des satanistes convaincus dont l’agenda est de reconstruire la tour de Babel, que nous dénommons aujourd’hui le Nouvel Ordre Mondial. Regardez le Parlement européen à Strasbourg ; il a une architecture conforme à une très fameuse peinture de la tour de Babel datant de la Renaissance ! Nous pourrions citer des dizaines de symboles de cet agenda satanique ; symboles qui se trouvent partout ; sur les billets de banque, sur le drapeau de l’UE, dans le nouveau protocole de biosécurité etc. Le fait est que tout est pratiquement en place pour que l’Antichrist apparaisse et prenne le gouvernail de l’UE, le nouvel empire romain qui sera à la tête du ce N.O.M… Le grand problème c’est qu’actuellement la majorité des croyants ne sont pas conscients de ce qui est actuellement en marche par manque de connaissance doctrinale, que ce soit en hamartologie (la doctrine du péché), ou sotériologie, ou en eschatologie.

     L’Eternel nous ordonne de résister au péché, au monde, et au diable par la Parole de Dieu. Notre Seigneur quand il eut à affronter directement le diable au désert utilisa uniquement la Parole écrite de Dieu, et vainquit l’ennemi sur les 3 fronts de son humanité, nous donnant ainsi l’exemple à suivre dans notre lutte quotidienne. Il nous faut l’imiter et saisir l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu, pour pouvoir repousser le tentateur et l’accusateur. Mais saisir l’épée de l’Esprit ce n’est pas utiliser des formules magiques comme le font certains sorciers ; c’est comprendre la doctrine que l’Ecriture expose, et la mettre en application dans notre vie quotidienne. Toutes les épitres de Paul comme de Pierre suivent cet ordre, et nous enseignent donc cet ordre. Elles commencent toutes par traiter des points doctrinaux, puis elles finissent par leur application pratique. Notre Seigneur a vaincu Azazel au désert, et nous, nous sommes spirituellement dans un désert puisque les églises se sont corrompues dans la majorité des cas, et devons aussi affronter Azazel comme l’a fait notre Seigneur, c’est-à-dire seuls et uniquement armés de la Parole de Dieu. Comme il a vaincu, nous vaincrons, car si Dieu est avec nous qui sera contre nous ?

      Le temps des Gentils touche à sa fin, c’est pourquoi l’Apostasie est en plein essor, et donc l’activité satanique est devenue patente dans nos sociétés occidentales. Beaucoup de croyants ne se rendent pas compte de cette activité, et s’imaginent qu’ils vivent au milieu d’une pandémie quand en fait nous vivons au milieu d’un pandémonium ! Ils s’imaginent encore que les pouvoirs publics et l’OMS s’inquiètent de leur santé, alors que les hauts fonctionnaires s’inquiètent uniquement de mettre en place le NOM, afin que règne le fils de perdition : l’Antichrist eschatologique.  Ps. II : 1 décrit bien la situation actuelle en forme interrogative : “Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peoples ? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre Jéhovah et son Oint (disant) brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaines ? »  Et la réponse est simple : ils haïssent l’Eternel, car ils aiment leurs péchés. Par conséquent, le diable les dirige tout droit, sans difficulté, vers le jour de la confrontation finale, vers la vallée de la décision, à Armageddon ! Cependant, pour nous qui croyons, l’avenir proche n’est pas sombre, au contraire il est glorieux : c’est le Rapt de l’Eglise qui est au programme avant la grande tribulation !  Dieu a promis à ceux qui garderont la Parole de la persévérance en Christ, qu’il nous gardera de l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre (Ap. III : 10). Cette heure est très proche, et nous sommes beaucoup à croire que derrière le certificat de vaccination, vient la marque de la bête, et derrière François 1er vient la bête en personne : le pape # 6 d’Ap. XVII : 10 !  C’est pourquoi soyons attentifs à ce que nous dit le Saint-Esprit aujourd’hui : « Soyez sobres, veillez ; votre adversaire le diable, comme un lion rugissant, rôde autour, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi… » (1 P. V : 8, 9).

       Maranatha.

     Studies in the scriptures,1934. GOD’S JEWELS. A. W. Pink.

     …C’est ainsi maintenant quand tout témoignage corporatif s’est ruiné, quand la chrétienté est spirituellement en ruines. Beaucoup entre les enfants chéris de Dieu n’ont plus le privilège de la communion fraternelle au sein d’une église, car ils n’osent pas assister aux cultes des « synagogues modernes de Satan ». Mais certains d’entre eux ont encore la joie de se rencontrer au sein de petits groupes fraternels qui cherchent à se fortifier les uns les autres dans leur pèlerinage au travers de ce panorama désertique. Mais il y en a d’autres parmi les enfants dispersés de Dieu (Jn. XI : 52) qui sont pratiquement coupés de toute réelle communion fraternelle ; des isolés qui doivent s’endeuiller avec David et dire : « Je regarde, et je suis comme un oiseau solitaire sur le toit » (Ps. CII : 7). Cependant, bien qu’ils ne puissent désormais communiquer souvent les uns avec les autres, ils ont encore le saint et béni privilège de méditer sur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Ceux-ci, aussi, seront dénombrés parmi Son précieux trésor au jour où il produira ses joyaux… (Extrait de l’article « Les joyaux de Dieu » de A. W. Pink, écrit en 1934).