158. L’ESPRIT DU PURITANISME

            L’histoire de l’Eglise est caractérisée par des époques de réveil et de décadence. Voilà en bref l’histoire de l’Eglise militante : il y eut en premier lieu la Pentecôte, après l’ascension de notre Seigneur et celle-ci inaugura la naissance l’Eglise à Jérusalem lors de la venue du Saint-Esprit (Ac. II : 41). Ce tout puissant mouvement du Saint-Esprit se prolongea durant des années avec le ministère apostolique, comme nous le conte le livre des actes des apôtres. Ensuite il y eut la décadence des églises qui donna naissance à la bête aux 7 têtes qu’est le Vatican.  Néanmoins la bête fut secouée quelques siècles plus tard par de brefs réveils en Angleterre avec Wycliffe, puis en France, en Suisse, en Italie, et en Bohême avec Valdo, Savonarela et Huss. Après vint le grand mouvement de la Réforme protestante avec Luther et Calvin à sa suite. Un siècle plus tard survint le mouvement puritain, puis les réveils méthodistes et baptistes aux Etats-Unis et en Angleterre au XVIIIème et XIXème siècles, qui permirent l’expansion de l’œuvre missionnaire sur les 5 continents. Et nous voilà maintenant dans la dernière génération qui achève le temps des nations, et qui est le temps de la décadence finale des églises : le temps de la grande Apostasie prophétisée par 2 Ts. II : 3.

     Nous savons par l’accomplissement des prophéties que nous sommes dans la dernière génération, et donc qu’il n’y a pas à espérer un réveil général au sein des églises qui, rappelons-le, sont aujourd’hui le côté spirituel de la grande Babylone d’Ap. XVII et XVIII. Nous devons au contraire, nous rendre compte qu’une apostasie générale et définitive est en cours. Les vrais croyants sont en train de sortir des églises évangéliques conventionnelles, et comme dit le Prédicateur : « Ce qui a été est ce qui sera ; et ce qui a été fait c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire : Regarde ceci c’est nouveau ? Elle a déjà été dans les siècles qui furent avant nous » (Ec. I : 9, 10, 11). C’est pourquoi notre situation en Occident est aujourd’hui une réplique de la situation des Puritains en Angleterre au XVIIème siècle alors que l’oppression des autorités s’exerçait de plus en plus sur les Puritains, forçant les uns à fuir en Amérique comme les pèlerins du May Flower, et jetant les autres en prison comme John Bunyan, l’auteur de cette fameuse œuvre de la littérature protestante : « Le progrès du pèlerin » … A cette époque les autorités agissaient comme aujourd’hui. En effet le roi d’Angleterre qui est le chef de l’église anglicane institua un règlement pour l’adoration dans les églises de son royaume. Il fallait réciter certaines prières, chanter certains hymnes, et à un moment il était même ordonné aux pasteurs d’enseigner aux fidèles à aller se divertir le dimanche après-midi ! Néanmoins cela n’empêchait les pasteurs d’enseigner le pur évangile avec une sotériologie calviniste, car les 39 points doctrinaux de l’église anglicane sont tout à fait calvinistes. C’est pourquoi jusqu’au début du XXème siècle il y a eu au sein de l’église anglicane, de temps à autres, de remarquables pasteurs tels que   A. Toplady au XVIIIème et J. C. Ryle de Liverpool au XIXème… Evidement l’attitude du roi d’Angleterre à l’époque de Bunyan renforça le mouvement de résistance à l’église d’Etat dans les cercles puritains. Ce mouvement essentiellement calviniste refusa de se plier aux exigences du gouvernement royal, et affirma en toute vérité que Christ est le chef de l’Eglise, et pas le roi d’Angleterre, et que la Bible est l’autorité suprême des protestants et pas les décrets de quelque gouvernement que ce soit. Cela enchaina une répression des autorités qui jeta certains en prison et força d’autres à sortir du pays a la recherche d’une terre où ils pussent adorer Dieu en toute liberté, ce qui donna la naissance des Etats-Unis d’Amérique, suite au mouvement de colonisation puritaine. La répression des autorités envers les véritables disciples du Christ a toujours été un retour de manivelle pour Satan. Il doit le savoir mais il ne peut s’empêcher de vouloir détruire l’Eglise militante ; c’est sa nature, car il est homicide dès le commencement (Jn. VIII : 43) !

     Pour les croyants véritables qui ne méprisent pas les prophéties de l’Ecriture (1 Ts. V : 20), mais au contraire les étudient car le Saint-Esprit nous y incite et nous donne aujourd’hui une connaissance accrue dans le domaine de l’eschatologie, pour nous, il est devenu évident que cette crise Covid est le piège prophétisé dans Luc XXI : 35. Mais ce n’est pas le tout de savoir ce qui se passe, car le Royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais en pouvoir ; en pouvoir de réaction pour la Cause de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur. Quelle que soit la connaissance théologique que nous acquérons dans le domaine que ce soit (sotériologique, eschatologique, hamartologique, ecclésiologique etc.) cela a toujours une application pratique dans notre vie spirituelle sur ce champ de bataille qu’est le monde ou nous vivons. Dieu ne nous révèle pas Jésus la lumière du monde pour que nous cachions cette lumière sous le boisseau, ou sous le lit, mais pour qu’elle brille autour de nous et éclaire le monde (Mc. IV : 21). Evidemment la priorité a toujours été et restera jusqu’à la fin du monde de connaître et de faire connaître le salut qui est par la foi uniquement en Jésus. Néanmoins rappelons-nous que l’église anglicane au XVIIIème siècle théoriquement prêchait la saine doctrine calviniste et donc annonçait le vrai évangile, mais entre la théorie et la pratique il y a avait un gouffre, car dans la pratique cette église et son chef le roi d’Angleterre, persécutaient les vrais chrétiens qui avaient pourtant la même sotériologie mais une autre ecclésiologie, et surtout une autre façon de vivre leur foi. Les premiers dans leur majorité n’étaient que des protestants formels, culturels, les seconds étaient des protestants convaincus, luttant réellement contre la chair, le monde et le diable. Aujourd’hui nous voyons la même division entre les croyants évangéliques.

      D’un côté il y a ceux qui sont formels, et culturels ; tellement culturels qu’ils s’adaptent très bien au nouvel ordre mondial, et portent leur masque durant leurs services religieux, maintiennent la distance, respectent tous les décrets d’un Etat devenu tyrannique, et bien sûr reçoivent finalement leurs vaccins pour pouvoir continuer à vivre comme avant la « plandémie ». De l’autre côté sont ceux qui prennent au sérieux les prophéties, et se sont rendus compte que même si les gens continueront de manger, de boire, de planter, d’acheter de vendre comme dans les jours de Lot (Luc XVII : 28), néanmoins une situation nouvelle et unique dans l’histoire de l’humanité est apparue ; c’est le filet de Luc XXI : 35, dans lequel il ne faut pas se laisser prendre, car celui qui s’y laisse prendre n’échappera pas à la grande tribulation qui vient après le Rapt ! Certains nous diront alors que cette question sur la vaccination est devenue pour nous un test pour la foi. Eh bien oui c’est ainsi ; c’est en quelque sorte le test PCR pour la foi protestante ; pour voir si cette foi est vraiment protestante ! Car être protestant implique une protestation, et notre protestation n’est pas politique, car nous n’avons jamais protesté à propos de la vaccination contre la fièvre jaune, le choléra et la variole, ni au sujet du certificat international qui accompagnaient ces vaccins pour entrer dans des pays affectés par ces maladies endémiques. Notre protestation est en relation directe avec la venue du Royaume de Dieu ! Nous défendons la Cause de Jésus-Christ car césar (le gouvernement) a décidé d’intervenir directement dans la vie des chrétiens leur interdisant de se réunir librement, et maintenant il  tend un piège à tous les hommes qui vivent sur toute la terre, pour les amener à recevoir la marque de la bête qui ne se trouve pas dans une seringue, mais qui se cache derrière un certificat de vaccination électronique qui finira par être collé sur la main droite ou sur le front, et servira ultérieurement de carte bancaire…  Tout cela nous en avons parlé dans les derniers articles, et donc nous n’allons pas y revenir pour l’instant. Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est de raviver chez nos lecteurs cet esprit puritain qui défia l’autorité du roi d’Angleterre, et fonda la nation la plus protestante, la plus puissante, la plus libre, et la plus prospère, que le monde ait jamais connu. Evidemment nous savons bien qu’il n’y a plus de nouvelles terres à découvrir pour y renouveler l’exploit et l’expérience tragique mais glorieuse des pèlerins du May Flower, mais ce même esprit puritain peut dans ces derniers jours amener à Christ ceux qui doivent croire avant l’Enlèvement.  Quant aux chrétiens vaccinés, ceux-ci en faisant un pas vers la marque de la bête, ont contristé les Saint-Esprit et obscurci en eux la lumière ; ils l’ont mise sous le boisseau de leur confort et par conséquent ne peuvent attirer les élus qui n’ont pas encore reçu le Seigneur dans le cœur. Nous ne disons pas que tous les chrétiens vaccinés sont des faux frères, même si beaucoup le sont, mais nous affirmons qu’ils sont tous tombés dans le filet du diable, et doivent d’abord en sortir en confessant leur folie de s’être confiés dans l’homme, avant de penser à être utile à quelque chose dans les affaires du Royaume des cieux. En effet, le Saint-Esprit ne va pas utiliser des personnes qui vivent comme le monde en dépit de leur religiosité évangélique.                                                                                Il y a toujours eu ce conflit entre le monde et les disciples de Jésus. Cela est évident aujourd’hui dans les sociétés communistes et musulmanes. Et rappelons que cela l’était autrefois dans les pays catholiques quand l’Inquisition recherchaient les hérétiques pour les torturer et les brûler sur la place publique… Depuis le XIXème et XXème siècle en Occident, le conflit était moins évident à cause de l’avancée de la liberté d’expression garantie par les Constitutions modernes, et la sainteté n’impliquait pas une transgression des lois, ou des restrictions de nos libertés, ou une diminution de notre niveau de vie. Mais cela est bien fini depuis que la biodictature s’est installée ! Maintenant elle est en train de s’enraciner grâce au certificat de vaccination obligatoire pour qui veut maintenir certains privilèges qui nous ont été arrachés en 2019 sous prétexte d’une pandémie… Par conséquent, à la suite de ces évènements prophétiques, nous voyons se former 3 sortes de croyants évangéliques.

     Il y a d’abord ceux qui ne voient rien de prophétique dans cette crise Covid. Soit ils ont une eschatologie amillénariste (ou postmillénariste), soit ils ont la bonne eschatologie millénariste mais ne veulent pas voir que cette crise mondiale est le filet dont parle Luc XXI : 35, car cela troublerait leur tranquillité et leur confort. Les premiers sont aveugles car ils ont une eschatologie erronée, et les seconds veulent être aveugles, et donc tous 2 tombent dans le piège s’imaginant que nous sommes dans une pandémie puisque l’OMS, le gouvernement, et la télé l’ont déclaré ! Ils font donc la queue pour se faire vacciner et recevoir leur certificat sur une App. avant de le recevoir sur la main droite ou sur le front ! Nous ne pouvons que prier pour eux, que Dieu leur illumine l’entendement, ce qui pour beaucoup implique la nouvelle naissance… Nous devons aussi les avertir que le jour ou le certificat est collé sur la main droite ils seront condamnés irrémissiblement pour l‘éternité. Il y a néanmoins une distance de sécurité à maintenir avec eux, car ils n’ont pas la même espérance que nous et notre pleine communion est avec ceux qui partagent la même espérance du retour en gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. Oui, ils croient que Jésus-Christ reviendra un jour sur cette terre et qu’il règnera sur cette terre ou sur la nouvelle terre, mais ils n’ont pas l’espérance de voir ce retour durant leur vie, et la majorité ne désire cette pas Parousie aussi longtemps qu’ils peuvent jouir des plaisirs de ce monde. N’oublions pas qu’être chrétien ce n’est pas simplement croire certaines doctrines et avoir une certaine morale ; c’est Christ en nous, ce qui nous donne une joie ineffable et une espérance glorieuse, lesquelles grandissent au fur et à mesure que nous comprenons mieux la doctrine et la mettons en pratique avec soin. Or la doctrine du Rapt et de la seconde venue de notre Seigneur est le couronnement de son œuvre exécutée sur la croix lors de sa première venue, comme dit Es. LIII : 10, 11 : « Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Eternel prospèrera entre ses mains. Délivré des tourments de son âme IL RASSASIERA SES REGARDS ». Quiconque évite de penser au retour imminent de notre Seigneur, évite de penser à ce qu’est le désir de son âme et le couronnement de ses souffrances sur la croix. Il s’est donné pour l’Eglise qui est son épouse mystique, et tant qu’elle n’est pas ressuscitée et transformée à son image, dans sa totalité corps et âme, il ne peut y avoir les noces de l’Agneau qui rassasieront ses regards ! Les signes abondent aujourd’hui et ceux qui dorment et ne les voient pas ressemblent aux vierges insensées de la parabole de Mt. XXV…

     Il y a ensuite ceux qui sont millénaristes et comprennent que cette crise mondiale est un accomplissement de la prophétie ; ils voient même que cela a pour but l’établissement du nouvel ordre mondial que dirigera la bête romaine aux 7 têtes et 10 cornes, c’est-à-dire l’UE et son leader l’Antichrist eschatologique (peut-être le prochain pape…). Certains ont même compris que le certificat de vaccination est un pas préliminaire vers la marque de la bête. Mais comme dit l’expression populaire : ils ne veulent pas lâcher le morceau ! Ils voient le champ de bataille mais ne veulent pas monter au front, car cela implique des sacrifices, des restrictions, des stigmatisations, et des souffrances mêmes ! Ne pas avoir le certificat signifie en France devenir un paria de la société, et cela va s’étendre à toute l’UE, puis au monde entier qui suit la bête… Sans le certificat tu perds ton travail, tes loisirs, tes moyens de transports etc. En Chine et dans certains pays communistes, ils perdent déjà leur retraite, leur sécurité sociale, et bientôt leur compte en banque, car il y a des endroits où pour retirer du cash d’un distributeur il faut le QR du certificat de vaccination ! Donc essentiellement c’est un choix à faire tôt ou tard entre Mammon et Dieu. En d’autres termes c’est soit faire un pas vers la marque de la bête et conserver une partie du confort et des libertés constitutionnelles d’Occident, soit se retrouver en première ligne, et en tenue de combat, c’est-à-dire les reins ceints de la vérité, la poitrine couverte de la cuirasse de la justice, ayant dans la main droite l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu, dans la main gauche le bouclier de la foi, les pieds chaussés du zèle de l’Evangile, et refuser le vaccin ! Evidemment certains ont recours au faux certificat, pour éviter le combat sans toutefois s’engager dans le chemin qui mène à la marque, mais c’est avoir recours au mensonge, et le mensonge est un péché selon la Loi de Dieu. De plus ce subterfuge ne durera pas longtemps, car le certificat sur la main ou sur le front sera pratiquement impossible à falsifier puisqu’il détectera dans l’organisme la présence du vaccin par la sueur. Cela nous fait penser aux chrétiens durant les persécutions impériales, qui pour éviter d’être jetés aux lions s’achetaient un faux certificat qui assurait qu’ils avaient participé à l’adoration obligatoire de césar ; rien de nouveau sous le soleil dit le Prédicateur ! C’est vrai que mieux vaut mentir que recevoir la marque la bête, car le mensonge peut être pardonné, alors que la marque de la bête scelle la condamnation éternelle, mais c’est un peu comme dire qu’il vaut mieux forniquer que commettre l’adultère…

     Il y a en troisième lieu les croyants sincères qui savent ce qui se passe et refusent de faire un pas dangereux en s’injectant ce venin dans le corps, et en recevant le certificat qui risque fort de se transformer soudainement en marque de la bête. Cela nous convertit de fait en néo-puritains ! Tout comme eux notre connaissance de la doctrine est la base de notre résistance et de notre refus de nous soumettre à des lois iniques et perverses qui visent à détruire notre foi. Etant calvinistes comme les Puritains, nous affirmons la dépravation totale de l’homme naturel, et ceci renforce définitivement notre défiance et opposition à un état totalitaire. En effet nous savons bien que « le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est pervers » (Jer. XVII : 9). De plus, étant millénaristes nous savons aussi par l’accomplissement littéral des prophéties que nous sommes bien arrivés dans les derniers jours, quand « il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs etc. » (2 Ti. III : 1 à 5). Nous sommes en plein dans ces temps difficiles et il faut être aveugle pour ne pas voir que la corruption et la perversion qui sont grandes dans la masse populaire, sont bien pires encore dans les hautes sphères du pouvoir, où nous voyons clairement qu’une bonne partie de ces dirigeants sont des satanistes et leurs subalternes des collabos ! Comme les Puritains d’antan nous devons nous opposer à ce courant démoniaque. Nos armes ne sont pas charnelles, et même si nous pouvons participer à une manif anti passeport sanitaire qui nous permettra de distribuer quelques tracts d’évangélisation, notre arme n’est pas politique ; elle reste l’épée de l’Esprit c’est-à-dire la Parole de Dieu qui dénonce le péché, et révèle le Destructeur du péché et de la mort par l’Evangile de la gloire de Jésus-Christ. Evidemment il y a un côté politique dans cette lutte, car l’accusation de l’ennemi, comme au temps des persécutions impériales, n’est jamais que nous soyons des chrétiens trop zélés, mais que nous ne nous soumettons pas aux lois ; que nous sommes des hors la loi ! Comme il est hors de question pour nous de nous mettre un chiffon sur la bouche pour adorer Dieu, ou de nous injecter un poison qui interfère avec notre code génétique, puisque le corps du croyant est le temple du Saint-Esprit, eh bien nous ne pouvons que désobéir ! Il ne nous reste donc plus que 2 options : soit fuir si c’est possible, soit affronter les conséquences pénales d’un gouvernement tyrannique ! Mais quelle que soit la stratégie adoptée, notre devoir est de résister comme le faisaient les Puritains.

     Evidemment cette résistance implique un coût personnel, des sacrifices à faire, ou à être prêts à faire, ce qui de toutes les façons n’est pas comparable, au sacrifice de notre Seigneur et Sauveur qui est descendu de la gloire céleste pour naitre dans une étable se revêtant d’un corps de chair, périssable et fragile, pour l’offrir sur la croix comme sacrifice expiatoire pour nos péchés. Nous ne pourrons jamais comprendre la grandeur de cet amour, car nous ne pouvons comprendre la distance qui sépare la créature du Créateur ! Dieu seul sait la profondeur de cet amour, nous, nous ne pouvons que le découvrir au fur et à mesure que nous croissons dans la connaissance de Dieu, et cette connaissance n’aura jamais de fin car elle concerne l’Infini. Comme dit l’apôtre Paul : « J’estime que les souffrances du temps présents ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Ro. VIII : 18). De plus que sont nos souffrances, si nous les comparons avec celles de nos frères et nos sœurs qui par milliers sont emprisonnés, torturés, exécutés dans les pays communistes et musulmans ? En Occident ils n’en sont pas encore là, et avant le Rapt ils n’arriveront pas à cette sorte de persécution violente ! Cela restera une persécution subtile, basée sur des restrictions soi-disant sanitaires. Oui les restrictions iront grandissantes pour les chrétiens en Occident, mais la décapitation, ou la lapidation, ou l’exécution sommaire ne sera pas la norme comme elle l’est de nouveau en Afghanistan. Oui il y aura des confinements à la maison et des incarcérations pour infractions aux nouvelles lois, mais cela n’est pas comparable à ce que nos frères et sœurs subissent dans ces pays communistes et musulmans. Est-ce comparable être interné dans un camp de travail en Corée du Nord avec une incarcération dans une prison européenne ou américaine ? Notre résistance en Occident ne demande pas le martyre, la leur bien souvent !

     Mais regardons les choses avec les yeux de l’esprit et non avec les yeux de la chair ! Une fois de plus nous affirmons qu’en Occident cette plandémie est en fait un tremplin pour la sainteté. Premièrement elle nous permet de distinguer les faux frères, ou les tièdes, des vrais frères, car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte mais de pouvoir, d’amour et de sagesse (2 Ti.I : 7). Ceux qui vivent dans la peur d’une grippe n’ont pas le Saint-Esprit en eux ou ne Le laisse pas les éclairer sur leur situation ! Ceux-là, s’ils ne veulent voir les choses en face, s’ils ne veulent pas prêter l’oreille à nos avertissements mais s’opposent à la lumière sur la situation actuelle, ceux-là, il vaut mieux les éviter car ils suivent l’évangile du pape, et sont convaincus que l’amour du prochain consiste à se faire injecter le poison des « globalo-satanistes » en charge pour ne pas infecter son prochain… « C’est pourquoi ; sortez du milieu d’eux, séparez-vous dit le Seigneur » (2 Co. VI : 17).   Mais il y a un avantage plus grand que de pouvoir distinguer les faux frères, ou les tièdes, des vrais frères, et c’est celui de la sanctification non seulement personnelle mais aussi au sein des familles. En effet cela fait des décennies que nous exhortons nos frères de ne plus envoyer leurs enfants à l’école, car ils leur lavent le cerveau avec des théories qui sont purement diaboliques, (évolutionnisme, féminisme, socialisme, athéisme etc.). Or les gouvernements sont en train de déclarer en concert avec l’ONU que les parents qui envoient leurs enfants à l’école consentent implicitement à ce qu’ils soient vaccinés. Cela va donc aider grandement beaucoup de chrétiens bibliques à refuser d’envoyer leurs enfants à l’école !  Le fait aussi de ne plus pouvoir aller au stade, au concert, au grand centre commercial, sans un certificat de vaccination, va leur donner l’occasion de diriger davantage leurs regards sur les choses d’en haut, et pas sur les choses d’en bas ! Toutes ces privations sont dans une certaine mesure salutaires, car elles évitent de perdre son temps dans des activités mondaines, ou de courir chez le docteur au moindre bobo, car la sécu rembourse… Ces restrictions formeront de nouvelles habitudes concernant la piété et la vie par la foi ; il y aura davantage de lecture de la Bible, de prière, de communication avec les frères qui vivent la même situation dans le même esprit…

       N’est-il plus est facile maintenant de comprendre Paul quand il dit : « nous sommes faibles en Christ, mais nous vivrons avec lui par le pouvoir de Dieu envers vous » ? En effet la situation présente nous met en état de faiblesse par rapport aux autres puisque nous sommes en train de devenir des citoyens de deuxième catégorie ; mais cela révèlera davantage le pouvoir de Dieu aux yeux de nos frères qui chancellent devant l’épreuve, car quand le chrétien arrive au bout de ses ressources alors-là, le Seigneur intervient et se glorifie, comme l’affirme ce même apôtre : « Quand je suis faible, je suis fort ! » (2 Co. XII : 10). Cela ravive l’esprit puritain, et nous en avons grand besoin car depuis 1 siècle le protestantisme en Occident était devenu pour l’immense majorité une confession de foi qui n’avait plus grand-chose à voir avec la vie quotidienne. C‘est d’ailleurs pour cela que naquit l’évangile social qui est un des fondements du mouvement œcuménique de la bête romaine…Le protestantisme traditionnel était pratiquement devenu une affaire d’acquiescement intellectuel à certains dogmes. Cet acquiescement se traduisait par une routine dominicale ; un culte où la mondanité s’imposait de plus en plus. Maintenant, avec l’interférence du ministère de la santé dans les cultes des églises, les vrais chrétiens, ceux qui possèdent, ou plutôt sont possédés par l’esprit des Puritains, sont obligés de fuir ces assemblées babyloniennes. La situation nouvelle n’est plus une simple question d’acquiescement intellectuel à la souveraineté de Dieu sur son peuple, mais c’est une confrontation directe avec le gouvernement qui par le mensonge d’une pandémie ose entrer dans une sphère qui lui est interdite. Nous savons que le prince de ce monde manipule les gouvernements, et il sait qu’il lui reste très peu de temps, c’est pourquoi nous voilà dans une lutte frontale et finale car nous sommes à la fin du temps des Gentils et au bord de l’Enlèvement de l’Eglise des premiers-nés de Dieu. Notre devoir est de dire non au gouvernement, et comme les Puritains refuser tout interférence des autorités dans nos assemblées, si assemblée il y a … (En effet nous sommes nombreux à être isolés et l’assemblée ne dépasse pas le mari et son épouse dans beaucoup de cas). En second lieu nous devons proclamer avec audace et insistance Jésus-Christ crucifié pour nos péchés et ressuscité pour notre justification. Tous ne sont pas appelés à prêcher l’évangile en public, mais tous nous pouvons laisser un tract évangélique sur un comptoir ou dans une boite à lettres ! En troisième lieu nous devons annoncer le proche retour de Jésus-Christ, pas un retour lointain ou incertain dans un siècle à venir ! Jésus revient avant la fin du XXIème siècle, ça nous devons l’affirmer, car sinon nous serions comme les croyants hypocrites qui croient aux prédictions météorologiques mais ne croient pas aux prophéties qui s’accomplissent devant leurs yeux (Luc XII : 54 à 56). Bien sûr, mettre une date comme le font souvent les messianiques, nous disant qu’à la prochaine lune de sang, ou à la prochaine fête des tabernacles ou des trompettes, le Rapt aura lieu, est une folie, car personne ne sait le jour et l’heure, et ni même l’année ! De plus rappelons-nous que nous ne sommes pas encore dans le temps des Juifs, mais toujours dans le temps des Gentils ; il s’achève au moment du Rapt… Donc se fixer sur les fêtes du calendrier juif est une erreur supplémentaire à la grosse erreur de fixer une date pour le Rapt. C‘est déjà un grand privilège que le Saint-Esprit nous ait donné de savoir le siècle ! Il y a une autre erreur que nous voudrions dénoncer pour terminer, car elle gâche le zèle pour annoncer la vérité dans cet esprit puritain que nous essayons de raviver. C’est un zèle excessif qui dénonce beaucoup plus le mensonge qu’il n’annonce la vérité qui est Jésus-Christ.

     Il y a en effet beaucoup de croyants qui se rendant compte du filet du Covid qui est tombé sur les habitants de toutes les nations, ne voient plus que le filet et oublient que notre tâche primordiale est d’annoncer Jésus-Christ qui par son sang versé nous délivre du péché, du monde et du diable. Nous n’ignorons pas les stratagèmes de Satan et nous les dénonçons, mais le salut n’est pas là, il est dans la Parole de la croix, « car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui se perdent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu » (1 Co. I : 18). A quoi cela sert-il de recueillir les derniers propos de Fauci ou de Bill Gates, ou les dernières statistiques sur les décès dus à la vaccination, une fois que nous savons avec certitude et suffisamment de preuves à l’appui que cette pandémie est en fait une plandémie ? Cela ne sert non seulement à rien, mais c’est en plus une perte de temps et d’énergie que nous devons employer sagement comme dit Eph. V : 15 : « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps car les jours sont mauvais ». Rachetons donc le temps, ou plutôt comme le traduit J. Darby : saisissons l’occasion ; l’occasion que nous donne cette crise planétaire de parler de Jésus, de son amour jusqu’à la mort en croix, et de son retour durant les jours de la génération qui a vu la renaissance d’Israël sur sa terre promise. Soyons comme les Puritains qui ne sont pas partis en Amérique pour dénoncer la tyrannie du roi d’Angleterre, mais pour la fuir et pouvoir ainsi adorer Dieu en toute liberté, annonçant les vertus de Celui qui nous a appelés de nos ténèbres à son admirable lumière. Que cette plandémie soit l’occasion pour nous d’annoncer l’Evangile aux gens qui nous entourent, et sont confus, perplexes, et apeurés à cause de l’expectation des choses qui sont sur le point d’arriver (Luc XXI : 25, 26).                                                                                                                   

      Hélas, combien de frères font de l’occasion, de la plandémie, le sujet de leur discours au lieu d’en faire le tremplin pour la prédication de la gloire de Jésus-Christ, (et je ne m’exclue pas moi-même de cette erreur). Tout comme celui qui se fait vacciner a perdu l’occasion de témoigner pour Christ aussi longtemps qu’il ne se repent pas d’avoir fait ce pas vers la marque de la bête, de même celui qui déblatère sans cesse sur les dessous de la crise Covid a perdu l’occasion de diriger l’attention là où elle doit être dirigée : sur Jésus-Christ. Et cela s’applique aussi à tous ceux qui sont trop attentifs au dernier discours de Biden ou de Poutine ou à la dernière vague de roquettes lancée depuis Gaza sur les villes juives environnantes ! Il nous faut être concentrés sur ce qui est l’essentiel : annoncer Jésus-Christ, crucifié, ressuscité, et qui maintenant revient en gloire pour juger ce monde et y régner 1000 ans, puis pour l’éternité dans la nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel sur la nouvelle terre (Ap. XXI : 1, 2). « Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création » c‘est l’ordre qui fut donné aux apôtres, et il reste en vigueur pour l’Eglise militante jusqu’au dernier jour !

      Maranatha