149. LE VOILE DE REBECCA

     Il y a de nombreux passages dans la Bible qui pour nous sont difficiles de comprendre. Ils nous apparaissent comme des énigmes, et aussi longtemps que le Saint-Esprit ne donne pas la clef de l’énigme ils restent incompréhensibles. J’ai toujours considéré 1 Co. XI : 10 comme une énigme insoluble quand il dit : « à cause des anges ». Mais récemment je crois que le Saint-Esprit m’a donné la clef de celle-ci, et m’a confirmé une autre question très actuelle en relation avec le voile d’un homme…

     Avant de donner l’explication de cette sentence, il sera utile de rappeler brièvement à nos lecteurs notre position quant au port du voile pour la femme. Pour nous, il est évident que la une femme doit être voilée lorsqu’elle prie et comme dit le v.13 : « jugez-en vous-mêmes ; est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? ». Evidemment pour toutes les autres activités communes la femme a sa chevelure qui lui sert de voile. Beaucoup soutiennent que vu que le verset 15 dit que leur chevelure longue leur est donnée comme un voile, elles n’ont donc pas besoin d’en porter pour la prière. Mais le verset 6 abolit clairement cette interprétation car il dit : « si une femme n’est pas voilée qu’elle se coupe AUSSI les cheveux. Or s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés, ou d’être rasée, qu’elle se voile ». Donc il est clair par-là que si elle ne veut pas se mettre de voile, autant qu’elle se coupe les cheveux, et si elle se coupe les cheveux il ne reste alors ni voile, ni cheveux comme substitut pour le voile ! Nous rajoutons ici cet extrait d’un article de Maxime Georgel sur le voile chrétien, lequel confirme ce que nous affirmons par des preuves archéologiques.

      Le voile chrétien : un indice dans les catacombes ?

 Les chrétiens persécutés dans les premiers siècles se retrouvaient dans les catacombes de Rome. Toutes les représentations de femmes dans les catacombes en « oratio », c’est-à-dire en train de prier, nous montrent des femmes voilées. Ce fait est bien connu, n’est pas débattu, rien d’exceptionnel à ce sujet. Les chrétiens en « oratio » sont représentés debout, les mains vers le ciel, comme sur l’image en en-tête de l’article.

Ce qui est plus intéressant, ce sont les représentations sur le tombeau d’une certaine Priscille, datant de 230 ou 240 de l’ère chrétienne, qui ont été restaurées, à Rome, et dont l’image est reproduite ci-dessus. Priscille est représentée dans différentes situations de sa vie. L’image du milieu est une oratio, comme vous l’avez compris. L’image à droite la représente en train de s’occuper de son enfant. L’image à gauche représente, selon les historiens, peut-être un repas entre chrétiens, une célébration de la Cène ou une agape.

Mais ce qui m’intéresse un peu plus, dans le cadre du débat sur le voile chrétien, ce n’est pas que la femme en porte un, pendant qu’elle prie, cela je le savais déjà. Ce qui est plus intéressant, c’est qu’elle porte un voile uniquement pendant la prière. Dans les deux autres scènes, elle est découverte. Cela nous donne une information intéressante : être découverte ne semble pas être indécent pour une femme puisque pendant qu’elle s’occupe de ses enfants ou qu’elle participe à une agape, elle est sans voile. Elle porte toutefois un voile pendant la prière.

Cela n’est qu’une raison de plus de penser que la prescription de Paul n’a pas été donnée dans le contexte romain pour une raison culturelle ou une conception particulière de la décence. Il semble, au contraire, que le voile est en fait une pratique typiquement chrétienne, qui parfois s’oppose même à la culture antique.

« Les marbres montrant des portraits publics de femmes à Corinthe, membres présumées des grandes et prestigieuses familles, sont le plus souvent représentées tête découverte. Cela suggère qu’il était socialement acceptable pour une femme dans une colonie romaine, d’être vue tête découverte en public. » (David W. J. Gill – The Importance of Roman Portraiture for Head-Coverings in 1 Corinthians 11:2-16, Tyndale Bulletin 41.2).

Il devient dès lors difficile de soutenir que Paul ne demandait, en 1 Corinthiens 11, uniquement que les femmes gardent la tenue décente qu’elles avaient dans leurs autres activités, comme le soutiennent pourtant certains…(Fin de citation).

     Entrons donc maintenant dans le vif du sujet qui tourne autour de cette déclaration : « C’est pourquoi la femme, A CAUSE DES ANGES, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend » (1 Co. XI : 10). Je n’ai jamais entendu d’explication sur ce thème, sur cette réaction des anges par rapport aux femmes ayant la tête nue durant la prière (ou quand elles prophétisaient) … Cela m’a intrigué durant des années, mais je le considérais un mystère qui ne serait élucidé que dans l’autre monde. Néanmoins l’explication est dans la Bible si on se donne la peine de la chercher, comparant Ecriture avec Ecriture. La nôtre demande toutefois on reconnaisse que les anges sont les fils de Dieu dans Gn. VI : 1 et 2…

      La question que ce verset pose est : qu’est-ce que les anges ont à voir avec la prière des saints ? C’est apparemment un mystère, puisque nous savons que la prière se fait par l’intercession du Saint-Esprit et de l’Agneau de Dieu. Elle ne dépend aucunement de l’intercession d’une quelconque créature, « car il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes : Jésus-Christ homme ». La prière se fait normalement par l’inspiration du Saint-Esprit et se dirige au Père par les vertus du Fils qui par son sang nous a ouvert l’accès au trône de la grâce. Mais nous savons aussi que les anges déchus nous tirent des traits enflammés, et nous soufflètent à tout moment (Eph. VI : 16, 2 Co. XII : 7). Spurgeon parlait de sa lutte qu’il avait parfois contre un esprit de blasphème qui le poussait à blasphémer, lui le prince des prêcheurs ! Donc dans la prière il est évident que nous avons besoin d’être protégés de l’influence invisible des démons qui peuvent nous traverser de leurs dards enflammés, c’est-à-dire émettant des pensées perverses qui soudain nous passent par la tête, et troublent notre esprit. Le ministère des anges en notre faveur est justement de bloquer les démons dans leurs activités incessantes contre les hommes et particulièrement les croyants. Par conséquent ce que dit 1 Co. XI : 10, c’est qu’une femme qui prie sans être voilée gêne ce ministère angélique en sa faveur. Maintenant la question à élucider est de savoir pourquoi le voile enlève la gêne des anges de Dieu, et leur permet ainsi d’assister la femme dans sa prière la gardant des influences des démons qui rôdent autour des croyants.

      Mais rappelons auparavant que les anges déchus sont particulièrement intéressés à ce que nous soyons troublés dans cet exercice essentiel de la piété, et ils font tout pour que nous ne puissions prier correctement, car ils savent parfaitement que la prière fervente du juste a une grande efficace (Mt. XXI : 22, Jac. V : 16). Notre Seigneur Jésus lorsqu’il se retira une dernière fois pour prier avant d’affronter l’épreuve finale et essentielle de son ministère sur terre ; avant de s’offrir sur la croix comme victime expiatoire pour ses brebis, fut angoissé à un tel point qu’il sua des gouttes de sang. Personne ne peut sonder l’angoisse à laquelle il dut faire face, mais il est évident qu’à ce moment Satan et ses démons devaient être très actifs, sachant qu’il se trouvait dans une position extrêmement délicate, et commençant à éprouver de la frayeur et de l’angoisse (Mc. XIV : 33). En effet l’ennemi était toujours à l’affut depuis le début de sa naissance, et plus encore quand il commença son ministère, cherchant le moment favorable (Luc IV : 13), et ce moment était arrivé à Gethsémani ! C’est pourquoi un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier nous dit Luc XXII : 43. Notre Seigneur n’avait certainement aucun besoin d’un ange pour intercéder devant le Père, vu qu’il était continuellement en communion pleine avec le Père et le Saint-Esprit. La seule fois où la communion se rompit fut durant les 6 heures d’agonie sur la croix, puisqu’il est écrit : « celui qui est pendu est un objet de malédiction » (Dt. XXI : 23, Ga. III : 13). Mais à Gethsémani une aide angélique le fortifia, car elle chassa la horde de démons qui devait le harceler cruellement et intensément, selon qu’il dit : « C’est ici votre heure et la puissance des ténèbres » (Luc XXII : 53). Ne doutez donc pas, frères, que nous avons besoin de leur ministère, car notre atmosphère est l’habitat des anges déchus aux ordres de Satan, le prince de la puissance des airs (Eph. II :2) !  Oui, nous avons besoin que ces anges de Dieu interviennent pour nettoyer l’atmosphère quand le croyant est trop opprimé ! Si nous avions une vision telle que la possèdent les anges, nous serions aussi surpris que le serviteur d’Elisée de voir tout ce qui se passe autour de nous (2 R. VI : 17) !

     Ayant ainsi établi le rôle protecteur des anges dans la prière, rôle qui se limite à nous garder des interférences de l’ennemi, voyons maintenant pourquoi les anges de Dieu sont gênés dans leur ministère quand une croyante prie tête nue. La raison remonte certainement à l’époque antédiluvienne lorsque « les fils de Dieu (les anges) virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent » (Gn.VI : 2). Ces anges étaient bien sûr des anges déchus, mais des anges qui par ce péché contre-nature atteignirent le comble de la déchéance, et ceux-ci sont depuis les temps antédiluviens confinés en enfer, comme nous informe 2 P. II :4. Les autres avec leur chef Satan y seront confinés bientôt, durant le Millennium, et pour l’instant ils peuplent l’atmosphère. Mais ils ne sont pas du tout pressés d’être envoyés en bas (Is. XXIV : 21, 22) … Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que 2 versets plus bas, au v.6, l’Esprit cite les sodomites qui aussi commirent le péché contre-nature le plus dégradant pour notre race. Et pour ôter tout doute au lecteur, nous confirmons cette interprétation par Jd. 6 et 7, où on retrouve exactement la même information, et la même façon de la présenter dans 2 versets qui parlent du même fait historique, et comparent le péché contre-nature des anges avec le péché contre-nature des hommes de Sodome !

      Il faut bien avoir à l’esprit que les anges, qu’ils soient élus ou déchus, sont une même race, et tout comme pour la race humaine, il existe chez eux le même sentiment d’appartenance à une race spéciale, privilégiée.  Comme fils d’Adam selon la chair, nous ne sommes pas fiers des atrocités commises par l’humanité, et même si personnellement nous n’y avons pas participé activement, il y a néanmoins une honte commune à toute la race. Comme disait Oswald Chambers : « Je n’ai jamais rencontré l’homme duquel je pouvais désespérer, après avoir discerné ce qui repose en moi en dehors de la grâce de Dieu ». En Adam nous avons tous péché, et sommes destitués dès la naissance de la gloire de Dieu, dit l’Ecriture. De même, il y a une dignité commune, car nous avons tous été créés à l’image et la ressemblance de Dieu, et il reste toujours quelques traces de cette dignité, même chez les êtres humains les plus dépravés, même chez les Jézabel ! C’est pourquoi Jéhu dit à son égard : « Allez voir cette maudite, et enterrez-la, car elle est fille de roi » (2 R. IX : 34). C’est pareil pour les anges ; il reste chez les élus un respect dû à toute la race angélique, car « l’archange Michel lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moise, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime ! » (Jd. 9). Par conséquent tous les anges sont concernés par ce qui s’est passé dans l’histoire de leur race. Les anges élus savent bien que ce n’est pas parce qu’ils étaient meilleurs que les anges déchus, qu’ils sont restés fidèles à leur Père céleste, mais que c’est par la grâce de Dieu qu’ils n’ont pas chuté, car Dieu dit dans Job IV : 18 qu’il n’a pas confiance en ses serviteurs et trouve de la folie chez ses anges ! Les anges ne sont donc pas fiers de leur race quand ils considèrent ce qui s’est passé lors de la grande rébellion de Lucifer, et ils « rougissent » quand ils pensent à ce qu’ont fait avant le déluge certains de leur frères rebelles qui sont tombés si bas, qu’ils ont eu des relations sexuelles avec des femmes. En effet les anges peuvent occasionnellement et temporairement revêtir un corps de chair, et cela est vu maintes fois dans l’Ecriture ; c’est toutes les fois qu’ils apparaissent sans ailes, et chaque fois ils apparaissent comme des hommes, jamais comme des femmes, car leur nature est guerrière ; ils font partie des armées de Jéhovah, de « Jéhovah homme de guerre » (Ex. XV : 3). Donc nous savons par Gn.VI : 1 à 6 que ces démons engendrèrent des géants aux femmes qu’ils prirent. Ces géants sont ceux que les Grecs appelaient dans leur mythologie les demi-dieux, tels que Hercule, Achille, Pollux, Parthénos etc. Ce péché, qui contamina non pas seulement moralement mais aussi génétiquement la race humaine, fit déborder la coupe de la patience divine, et Jéhovah versa le déluge sur la terre. Ce fut donc un fait très notoire pour nos ancêtres que cette abomination de l’union entre des anges dépravés et des femmes, et je crois que Paul quand il dit que la femme doit être voilée à cause des anges, n’est pas entré dans les détails car ses auditeurs devaient tous savoir ce que cela signifiait. Aujourd’hui c’est devenu un mystère car durant des siècles, l’interprétation qui prévalut au sein de l’Eglise militante concernant les fils de Dieu dans Gn. VI, fut que ceux-ci étaient la descendance de Seth et qu’ils s’unirent aux filles de la descendance de Caïn…Mais nous n’appartenons pas à cette école d’interprétation allégorique, et pour nous la clef du mystère se trouve dans le voile de Rebecca !

     Nous savons en effet que les femmes quand elles prient doivent porter un voile qui est une marque de l’autorité dont elles dépendent (1 Co. XI : 10). Cette autorité c’est l’homme : v. 3. L’homme doit prier tête nue car il est la gloire de Dieu, la femme doit prier tête couverte car elle n’est pas la gloire de Dieu. Elle est la gloire de l’homme, et si elle prie comme un homme, c’est-à-dire la tête découverte, elle déshonore son chef ; elle déshonore son mari qui devant Dieu et les saints anges a épousé une femme, et pas un homme ! Ce spectacle est très gênant pour les anges, car cela leur rappelle aussi le péché contre-nature que certains de leurs frères ont commis avant le déluge. Le voile est donc une marque de l’autorité de l’homme sur la femme, mais de l’homme en tant que mari, non comme père ou frère ainé. C’est une marque qui est destinée à signaler aux anges qu’elle est consciente du péché qui fut commis autrefois, et qu’elle se rappelle qu’elle est faite pour l’homme, pour son mari, pas pour un ange ! Il ne faut pas oublier que la malédiction qu’Eve reçut était double et ne consistait pas seulement à enfanter dans les douleurs, mais aussi à être troublée par un désir frustrant de domination sur son mari. Désir frustrant et frustré, puisqu’à moins d’être un féministe accompli, l’homme en général domine sur la femme (Gn. III : 16) ! Il est donc possible qu’à cause de ce désir frustrant certaines femmes perverses trouvèrent intéressante la proposition contre-nature de certains anges encore plus pervers. En effet cela leur permettaient d’acquérir du pouvoir, sans avoir à supporter la domination constante d’un mari constamment à leurs côtés… Ce n’est qu’une hypothèse bien sûr, et Dieu seul sait quelle fut la raison de ces pècheresses.

     Maintenant voilà, la prière est un exercice de pitié qui s’adresse à Dieu, et Dieu est toujours entouré de ses saints anges (Luc I : 19. Ap. VII : 11) ; Dieu regarde toute la personne et en priorité le cœur, les anges, eux, ils ne voient que la personne extérieure. Or depuis que des anges pervers ont couché avec des femmes, il vaut mieux que celles-ci ne s’exposent pas trop quand elles sont en prière ; il vaut mieux qu’elles se couvrent, et qu’elles se couvrent la tête car les anges regardent d’en haut en premier lieu ! Une femme qui prie sans voile est une femme qui sans s’en rendre compte ne montre pas aux anges qu’elle est sous l’autorité de son mari, et depuis Gn.VI : 1 a 6, c’est un spectacle gênant, peut-être même indécent, car les anges ont plus qu’une mémoire d’éléphant ! C’est pourquoi lorsque Rebecca vit Isaac pour la première fois, elle prit son voile et se couvrit (Gn. XXIV : 65). Pourquoi se couvrit-elle à ce moment ? Eh bien la raison c’est qu’elle confirmait par cela et à ce moment précis qu’Isaac était son mari devant Dieu et devant les saints anges. Il était devenu son chef et dorénavant elle devait porter ce signe d’appartenance et de soumission à son mari. Le voile pour la femme a donc une connotation sexuelle, car il est toujours cité en relation avec son mari, pas avec ses frères ou son père.

     Prenons par exemple le cas de Sarah. Nous voyons le roi Abimélec lui dire : « J’ai donné 1000 pièces d’argent à ton frère ; voilà, il est pour toi un voile sur les yeux de tous ceux qui sont avec toi, et avec tous les autres. Ainsi elle fut réprouvée (réprimandée) » (Gn. XX : 16, Bible KJV). C’est une façon sarcastique de parler, car il cite Abraham comme son frère, et non comme son mari. Or le frère n’est pas un voile pour sa sœur, ce n’est pas à lui normalement de veiller à ce qu’elle ne soit pas un objet de désir pour les autres hommes ; c’est l’affaire de son mari, et avant c’était l’affaire de son père et de de sa mère…

     Il ne faut pas oublier que la femme a été faite pour l’homme, et en premier lieu pour être son épouse, pas sa mère ou sa sœur ! Mais certaines femmes au temps de Noé avaient oublié cela et s’étaient laissées séduire par des anges. Il est donc probable que le port du voile fût devenu dès lors requis pour les croyantes, afin de montrer aux anges qu’elles appartiennent à l’homme, car certains anges rebelles voyant qu’elle étaient belles commirent un péché infâme, un péché contre-nature… En prime la femme qui prie sans avoir la tête couverte affronte son mari, car elle se comporte comme un homme qui lui doit prier tête nue, et par cela même, elle donne aux anges un spectacle de rébellion qui gêne leur mission de protection d’une façon ou d’une autre.

     Evidemment toute cette explication repose en première instance sur une interprétation de Gn. VI : 2 qui affirme que les fils de Dieu sont en ce cas précis des anges, et en seconde instance sur une logique biblique ! Par ailleurs, selon cette logique biblique, nous voyons aussi Caïn recevoir une marque, qui était pour le protéger d’être assassiné, bien qu’elle signalât qu’il était le premier assassin de la race humaine (Gn. IV : 15). N’est-ce pas la même logique ? Absolument, car dans les 2 cas la marque protège le pécheur, mais rappelle en même temps son péché notoire.   De plus dans les 2 cas la marque est sur la personne, puisque comme dit la version David Martin : « Ainsi l`Éternel mit une marque sur Caïn” ! Ce sont 3 caractéristiques communes d’un signe spécial pour 2 cas notoires de péchés qui affectèrent l’humanité entière ! Maintenant si quelqu’un a une meilleure explication biblique qui élucide le mystère du voile sur la tête de la croyante en rapport avec les anges, qu’il nous la fasse savoir ! Et vu que nous avons parlé jusqu’ici de voile pour femme, nous allons terminer par un autre voile, le voile d’un homme ; voile qui cette fois-ci ne relève pas de la honte du péché, mais de la gloire de la sainteté ! Nous allons parler du voile de Moïse.

     « Lorsque Moïse eut achevé de leur parler, il mit un voile sur son visage. Quand Moïse entrait devant Iéhovah, pour lui parler, il ôtait le voile jusqu’à ce qu’il sortît ; et quand il sortait, il disait aux enfants d’Israël ce qui lui avait été ordonné. Les enfants d’Israël regardaient le visage de Moïse, et voyaient que la peau de son visage rayonnait ; et que Moïse remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il entrât, pour parler avec Dieu » (Ex. XXXIV : 33 à 35).

      Là le contraste est total. En premier lieu ce n’est un voile sur la tête, à cause des anges qui regardent d’en haut, mais sur le visage, à cause des hommes qui regardent en face. Et ce n’est pour signaler un péché, mais pour voiler la gloire qui resplendissait sur le visage de Moïse. 2 Co. III : 13 nous dit que Moïse se mettait un voile sur le visage afin que les israélites ne fixassent pas le regard sur la fin de ce qui devait être aboli. L’interprétation de ce verset 13 n’est pas si évidente !  Cela signifierait que la radiance du visage de Moïse disparaissait peu à peu et qu’il ne devait pas le laisser voir, car cela indiquait que le ministère de la loi mosaïque était passager… Quoique qu’il en soit ses frères ne devaient pas se fixer sur cette radiance glorieuse. Par contre dans ses rencontres avec l’Eternel, il devait se présenter tête nue car l’homme est l’image et la gloire de Dieu (1 Co. XI : 7).

     Moïse est le messager de la loi tandis que Jésus est le messager de la grâce. Mais cela n’empêche pas que Moïse soit aussi une typification de l’Homme céleste, de notre Seigneur Jésus-Christ, car tout comme lui, il parlait directement avec Dieu et l’Invisible lui répondait (Hb. XI : 27). Cette relation directe était unique (Ex. XXXIII : 11), et il voyait même une forme devant lui (Nm. XII : 8). Il vit même clairement notre Seigneur Jésus-Christ de dos à Horeb (Ex. XXXIII : 23). Cette relation unique à l’époque, est en fait devenue commune à tous les chrétiens nés de nouveau. Evidemment en général nous ne voyons pas le Seigneur et n’entendons pas sa voix ! Mais tout comme Moïse, nous nous adressons à Lui en prière ayant la tête nue, car en Christ nous sommes des nouvelles créatures lavées de nos péchés par le sang de l’Agneau, et régénérées dans l’esprit de notre pensée par le Paraclet. Nous sommes en fait bien plus privilégiés que Moïse car nous connaissons le nom du Sauveur et son œuvre et son Père qu’il nous a révélé, chose que Moïse ne connaissait pas.  Moïse était loin de comprendre clairement ce que tout chrétien né de nouveau et instruit un tant soit peu dans la saine doctrine sait parfaitement. Moise avait une partie de la révélation de Dieu, mais nous, nous avons tout le Livre de la prophétie, et tandis qu’il voyait l’ombre des choses à venir, nous, nous nous baignons dans la lumière de l’Evangile de la gloire de Jésus-Christ !

    Au temps de Moise, 2 personnes seulement pouvaient s’approcher du trône de la grâce en entrant dans le lieu très saint. A part Moise et le souverain sacrificateur, personne n’avait ce privilège. Mais aujourd’hui nous sommes des millions de privilégiés, c’est pourquoi il est écrit : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la gloire, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins ». Et cela l’homme régénéré doit le faire comme Moïse, la tête nue car il est redevenu en Christ l’image et la gloire de Dieu ! Ça c’est quelque chose qui fait rager Satan au plus haut point, car nous qui sommes présentement des vases de terre, sommes plus privilégiés que lui quand il était au faite de sa gloire en tant que chérubin protecteur (Ez. XXVIII : 14 à 17) ! Il fait donc tout ce qu’il peut pour nous dépouiller de nos privilèges, et le plus grand de tous est assurément celui de pouvoir nous approcher de Dieu en tout confiance, tête nue et visage découvert. Nous sommes la gloire de Dieu en Christ, et nous adorons Dieu en esprit, et en vérité, et « le visage découvert nous contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur » (2 Co. III : 18).

      Aujourd’hui le diable a réussi un grand coup avec son élite globaliste socialiste et sataniste ; c’est le coup de la Covid 1984 !  Les démons qui autrefois tremblaient quand les églises protestantes protestaient, maintenant éclatent de rire quand ils voient des chrétiens assemblés pour adorer Dieu avec un masque en papier sur le visage. Ils rient car leur fidèle serviteur, le ministre de la santé, a interdit d’adorer Dieu à visage découvert, et a fait prévaloir dans les églises la crainte du virus chinois sur la crainte du Dieu d’Israël ! Pourtant Dieu est Celui qui tue et Celui qui fait vivre, Celui qui blesse et Celui qui guérit ! Dieu est Celui qui envoie les plaies et « arrive-t-il un malheur dans la ville sans que Dieu en soit la cause ? ». C’est Lui qui dit à son peuple : « Je frapperai les habitants de cette ville, les hommes et les bêtes et ils mourront d’une peste affreuse » (Je. XXI : 6). Donc la solution véritable ce n’est pas de se couvrir la face avec un masque hygiénique mais au contraire de s’approcher face découverte du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde. Quand la peste éclata à Wittenberg Luther n’entra pas en confinement dans sa maison, mais au contraire l’ouvrit aux malades, et Dieu le protégea ; lui et sa famille puisque Ps. XCI : 5, 6 dit : « Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit… ni la peste qui marche dans les ténèbres, no la contagion qui frappe en plein midi » !

      Pour l’instant nous sommes dans une fausse pandémie, car bien que l’Eternel ait permis que cette grippe se répande, elle n’est pas mortelle sauf dans des cas exceptionnels. Elle tue moins que le paludisme, ce n’est pas une peste affreuse… (Par contre, comme nous l’expliquions dans l’article précédent « Un sceau très particulier », le vaccin qui vient, lui risque d’être une peste affreuse qui avec la poussée du socialisme et le collapse de l’économie détruira un quart de l’humanité très prochainement… Si toutefois notre interprétation du IVème sceau est correcte). Actuellement cette biodictature est une bénédiction pour les vrais croyants, car elle est en train de compléter le tri entre le blé et l’ivraie au sein du monde évangélique. Au niveau humain l’ennemi le plus dangereux pour le croyant n’est pas le pape, le musulman, ou l’athée, mais le faux frère ! En effet par la doctrine un premier tri est exécuté, et nous savons avec certitude que quiconque nie la très sainte Trinité n’est pas né de nouveau. Mais nous ne pouvons pas affirmer qu’un arminien ou même un adventiste ne soit pas né de nouveau. Comme disait Spurgeon ; « Nous naissons tous arminiens ». Beaucoup de catholiques naissent de nouveau étant membres de cette synagogue du diable, et il leur faut un certain temps pour se rendre compte qu’ils doivent en sortir ! Pareil pour les autres hérésies, et beaucoup meurent dans l’erreur arminienne et même pentecôtiste et cependant vont au ciel. (Evidemment aucun catholique qui s’agenouille et prie devant sa statue de la vierge va au ciel…) Tout comme beaucoup meurent dans la saine doctrine calviniste et millénariste et vont en enfer, car ils croyaient avec la tête pas avec le cœur ! La Covid 1984 est maintenant dans un certain sens une bénédiction car elle est un nouveau filtre très utile dans ces temps d’apostasie finale. En effet, celui qui est né de nouveau et est encore prisonnier dans une église babylonienne, sentira au bout d’un moment que l’Esprit de vérité qui est en lui, est attristé par ces cultes de mascarade qui offensent Dieu, puisque Christ nous a ouvert le chemin à travers le voile, c’est-à-dire de l’offrande de sa vie sur le bois. Il a fait cela pour que nous puissions nous approcher de Dieu en toute liberté, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Plus rien maintenant ne nous sépare de l’amour de Dieu qui nous voit à travers son Fils qui vit en nous par le Saint-Esprit. Voiler notre face c’est voiler la gloire de Dieu, puisque nous somme devenus sa gloire par le sang de l’Agneau, et la puissance du Saint-Esprit, et donc même les femmes doivent se présenter le visage découvert devant Dieu ; le voile qu’elles doivent porter c’est sur la tête, et c’est à cause des anges… Il ne faut pas confondre le voile chrétien et le voile musulman ; il ne faut pas confondre Christ et Bélial ! Or Dieu nous ordonne de nous approcher de lui le visage découvert, mais beaucoup par peur du virus ou des autorités ont décidé de lui désobéir et de mettre un masque. Leur argument étant que Dieu regarde les cœurs, pas l’accoutrement. Et c’est vrai que Dieu regarde les cœurs et qu’Il est attentif à la prière d’une prostituée en mini-jupe qui vient de se convertir. Mais si celle-ci continue durant des mois à se présenter devant Lui en tenue de prostituée, Dieu qui voit son cœur rebelle, ne l’écoutera plus ! C’est pareil pour les croyants masqués d’aujourd’hui.

      Dieu peut supporter un certain l’ignorance des croyants, mais quand l’information accessible à tous par l’internet, la raison, la Bible, et le Saint-Esprit nous témoignent intérieurement et extérieurement que ce n’est pas correct de se présenter devant Dieu la face voilée parce que le tyran de service a décidé de règlementer le culte, alors là on sait que le Saint-Esprit n’a rien à voir avec ces cultes de mascarade qui font rire le diable et les élites globalistes ! Il est donc urgent pour les croyants véritables de sortir de cette Babylone. Il est urgent qu’ils se rendent compte que le Saint-Esprit qui est en eux est attristé chaque fois qu’ils se rendent à la mascarade du dimanche matin ! Car vraiment il faut être aveugle pour s’efforcer de mois en mois à chanter les louanges du Seigneur avec un chiffon sur la bouche, et à se dire que l’on est en communion avec des frères que l’on traite comme des pestiférés car distanciation sociale oblige… Et le plus délirant c’est que les mois passent et aucun des pestiférés ne meure du virus chinois ! Et ils sont toujours là, de dimanche matin en dimanche matin, au complet ; fidèles à leur assemblée laodicéenne, et surtout au protocole de biosécurité 666… Mais que voulez-vous ? les moutons de Panurge ne sont pas les brebis du Seigneur !  En conclusion frères, écoutez ce que vous dit l’Esprit aujourd’hui : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux ». Et un de ses fléaux vient très bientôt, sous la forme d’une injection du nouveau docteur Mengele qui siège à l’OMSS…

     Maranatha.